Avec tant de richesses dans le monde, pourquoi y a-t-il encore tant de pauvreté ? S'aventurant au-delà des réponses "populaires" sur les origines de la pauvreté, The End of Poverty ? se demande si les véritables causes ne viennent pas d'une orchestration des pays riches pour exploiter les plus pauvres, de l'époque coloniale à aujourd'hui. Les peuples qui luttent contre la pauvreté répondent, condammant le colonialismes et ses conséquences : appropriation des terres, exploitation des ressources naturelles, dette, néolibéralisme, demande permanente dans lequel 25% de la population mondiale utilise 85% des richesses. Des favelas d'Amérique Latine aux bidonvilles d'Afrique, des économistes de renom, des personnalités politiques et des acteurs sociaux révèlent comment les pays développés pillent la planète ; un saccage qui menace ses capacités à soutenir la vie et accroît toujours plus la pauvreté...

Réalisateur primé aux Emmys, Jon Alpert évoque le sort de trois familles cubaines tout au long de quatre décennies tumultueuses dans l'histoire de cette nation.

Dans les rues glauques et malfamées de Seatle déambule une bande de pré-adolescents qui vivent dans la misère et la drogue. Tiny, quatorze ans, est une prostituée à l’apparence juvénile. Sa mère alcoolique ne s’occupe pas d’elle, alors Tiny se vend pour gagner un peu d’argent et se débauche avec Rat, Dewayne et les autres pour oublier ses bleus à l’âme…

Durant l'été 1976, la ville de Basse-Terre est évacuée car le volcan de la Soufrière est sur le point d'entrer en éruption. Werner Herzog parcourt la ville déserte et décrit la situation.

Seul film documentaire de Luis Buñuel, tourné en 1932 dans la région de Las Hurdes (Estrémadure), à partir de la thèse ethnographique de Maurice Legendre, directeur de l'Institut Français de Madrid, « Las Jurdes : étude de géographie humaine » (1927), « Terre sans pain » ne fut sonorisé qu’en 1937 puis en 1996 lorsque Buñuel décida de diffuser une version non censurée du film avec son producteur Pierre Braunberger. Remarquable par son sujet, la misère en milieu rural, peu traité à l’époque, par son montage (fait par Buñuel « sur une table de cuisine, à Madrid »), l'usage du gros plan, de la piste sonore et par la place assignée au spectateur par le film, le film continue à surprendre aujourd’hui encore.

Violeta et Vyollca Dukay habitent au sud du Kosovo, près de la frontière avec l’Albanie. Confrontées à un chômage très important dans leur pays depuis la fin de la guerre, les deux soeurs sont devenues démineuses. Cela fait maintenant six ans qu’elles se rendent quotidiennement aux champs de mines. La relation unique et très forte qui existe entre elles les aide à surmonter leur peur et à garder l’espoir malgré la précarité de leur situation et les risques qu’elles encourent chaque jour pour gagner leur vie.