Déranger la paix suit un groupe d'anciens combattants ennemis - des soldats israéliens des unités les plus élitistes et des combattants palestiniens, dont beaucoup ont passé des années en prison - qui se sont réunis pour contester le statu quo et dire «assez». Le film retrace Leurs parcours transformationnels de soldats engagés dans une bataille armée à des militants de la paix non violents. C'est une histoire du potentiel humain déchaîné lorsque nous cessons de participer à une histoire qui ne nous sert plus, et avec le pouvoir de nos convictions, agissons pour créer un Nouvelle possibilité.

Février 1980, le jeune Abdelkader Lareiche est tué d’une balle dans la tête par un gardien d’immeuble dans une cité de Vitry. Dans un contexte marqué par plusieurs crimes racistes et une politique de répression sécuritaire ses amis se mobilisent autour de la mouvance “Rock Against Police”. Quarante ans après les faits Philomène part à la rencontre des militants et acteurs de ce mouvement. « La mémoire, c’est pas la commémoration, c’est la part vivante de l’Histoire » confie Mounsi à propos du massacre du 17 octobre 1961. C’est le cœur du projet de Nabil Djedouani, restituer de manière vivante un moment de l’histoire militante des banlieues, inscrit ici dans le mouvement Rock Against Police, mais qui ne saurait s’y restreindre. Un fil tendu des années quatre-vingt à aujourd’hui, qui continue à « analyser l’inconscient collectif et meurtrier de l’État français » et les manières de résister et se révolter.

Liban, de nos jours. Les traces de la guerre civile sont encore prégnantes. La corruption des partis gouvernementaux se fait de plus en plus insoutenable. Les corps se soulèvent. Les mots se heurtent. Au cœur de quoi, des musiciens venus de différents horizons branchent leurs instruments et les font résonner de toute part.