Nommé directeur artistique de la maison Dior en avril 2012, suite au départ précipité de John Galliano, le styliste belge Raf Simons ne dispose que de huit semaines pour lancer sa première collection haute couture. Le défi se révèle une aventure collective, pleine d’humour et d’émotions, autour de la passion d’un métier et au service de la vision d’un créateur atypique, qui fuit les projecteurs. Loin des clichés inhérents à un univers où podium et excentricités ont souvent la part belle, la caméra attentive de Frédéric Tcheng livre un portrait attachant et haut en couleurs des petites mains et collaborateurs d’une des maisons françaises les plus mythiques.

Un document exclusif sur le talentueux styliste belge Dries Van Noten, qui, chose rare, a préservé son indépendance dans un secteur passé aux mains des grands groupes. Pour la première fois, celui-ci a accepté d'être filmé durant plus d'un an.

Ce documentaire retrace le phénomène A&F de la fin des années 90 au début des années 2000 et la façon dont la marque "des gens cool" a bâti son succès sur l'exclusion.

Le film fait un voyage dans le sauvage univers parallèle de la mode et de l’art de la survie à Berlin-Est. Il s’agissait d’un monde fantastique au beau milieu du quotidien restrictif de la RDA. On pouvait n’en faire qu’à sa tête, se singulariser et provoquer. Le signe de reconnaissance essentiel du milieu était le style personnel car à l’époque de la RDA, on ne pouvait pas l’ache- ter. Il fallait bricoler soi-même son image individuelle dans le monde paral- lèle. Le film raconte les désirs, les passions et les rêves qui furent expérimen- tés, vécus et mis en scène à l’ombre du Mur.

Quatre-vingts millions de vêtements sont produits dans le monde chaque année. La mode est la deuxième industrie la plus polluante au monde après le pétrole. Hypermercantiliste, mondialisée, elle suit le tempo effréné dicté par la fast fashion qui, tout en détruisant la planète, engendre des burn out chez les designers et tue littéralement des forçats du textile. Fini le temps des indépendants flamboyants, comme Azzedine Alaïa, Martin Margiela ou Jean Paul Gaultier. Ils ont été supplantés par des empires du luxe, où le couturier n'est plus que la variable d'ajustement de la cotation boursière.