Varsovie, 19 septembre 1940 : Witold Pilecki, un officier polonais est capturé lors d'une rafle de l'armée allemande. Cet homme a tout organisé pour être arrêté, interné à Auschwitz et infiltrer le camp de la mort. Pilecki veut créer un réseau de résistance au coeur d'Auschwitz et provoquer un soulèvement de l'intérieur pour libérer les prisonniers. Ce film retrace l'histoire de l'un de plus grands résistants de la Seconde Guerre mondiale, à travers la compilation des rapports que l'infiltré a fait passer clandestinement à Londres depuis le camp de concentration où il était détenu. Pourtant, les rapports Pilecki n'ont pas fait leur entrée dans les livres d'histoire. Pourquoi ? Ils dérangent les Alliés, qui en 1945 préfèrent rester discrets sur ce qu'ils « savaient » réellement d'Auschwitz. Tout comme les Soviétiques, soucieux d'effacer des mémoires le nom de cette figure de la résistance polonaise.

Une femme française de 90 ans, qui fut membre de la Résistance sous l'Occupation nazie, entreprend pour la première fois un voyage en Allemagne, 74 ans après la fin de la Seconde guerre mondiale. L'objet de son périple est la visite du camp de concentration de Dora, où son frère fut assassiné par les nazis.

En montrant les vestiges existants sur le terrain, Auschwitz Projekt présente la première opération de grande envergure visant l'aménagement territorial de l'Europe de l'Est annexé au Grand Reich. Ici sont réunies toutes les politiques mises en oeuvre par l'État nazi : la politique territoriale, la politique démographique et raciale, la politique concentrationnaire, la politique d'extermination, la politique industrielle, la politique agricole et celle de la recherche scientifique. Auschwitz est en réalité l' « immanence incandescente » du projet hitlérien.

La Cité de la Muette à Drancy fut le lieu de transit des Juifs arrêtés en France et déportés ensuite vers les camps de la mort. Pour plus de 65 000 Juifs de France, elle fut l'antichambre de l'extermination, gardée par des gendarmes Français, soutenue par Vichy. Le film revient sur l'histoire méconnue de ce camp aux portes de Paris dont la mémoire a été engloutie dans le tourbillon de la Shoah.

Ne voyant pas revenir les juifs qu’ils avaient vu se faire rafler les français se sont-ils posés la question de ce qu’ils étaient devenus? Les mieux informés ont été confrontés à des nouvelles alarmantes parlant d’assassinats en masse. Mais qualifiées de rumeurs extravagantes par la désinformation de l’occupant et de ses collaborateurs, qu’en ont-ils fait? Ces interrogations, qui valent pour tous les citoyens français, le gouvernement de Vichy ou l’Église, sont particulièrement adressées aux cadres de la France Libre, aux réseaux de la résistance français et aux Israélites de France.

Fondée en 1912 à Saint-Pétersbourg par des médecins juifs et réfugiée à Paris en 1933, l'Œuvre de secours aux enfants (OSE) a très vite mis en œuvre une véritable opération de sauvetage pendant la Seconde Guerre mondiale.

En juin 1940, la France perd la guerre et l'Occupation allemande débute. Les juifs représentent alors une infime fraction de la population française. Venus de tous les horizons, appartenant à des mouvements de jeunesse ou à des partis politiques, ils ont été très nombreux à s'engager dans tous les mouvements de résistance. Celle-ci a commencé avec l'entraide. Puis , face à la répression et aux persécutions raciales, elle s'est poursuivie avec la propagande et l'action armée.

"Pétain et les francs-maçons" met en lumière un pan peu connu du régime pétainiste, sa lutte contre les francs-maçons. Fondé sur des documents d’archives inédits, ce documentaire raconte et décrypte ce que fut l’antimaçonnisme du régime de Vichy – la seule politique répressive directement impulsée par le maréchal Pétain. Retraçant et entremêlant les parcours de « collabos » et de francs-maçons engagés dans la Résistance entre Paris, Lyon ou Vichy, ce film met en lumière un pan peu connu de l’histoire du régime pétainiste et de sa politique de collaboration avec l’occupant. Pour réaliser ce documentaire Jean Barat s'est servi de documents d'archives inédits, provenant notamment du musée de la Franc-maçonnerie du Grand Orient et de l'ECPAD. Cette collaboration, entre le réalisateur et l'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD), a permis d'illustrer, avec des archives d'images nouvelles, cette répression instituée par le régime de Vichy.