"Pensées d'Alexandrie", "Bises du Caire"… C'est l'été. Ils ont pris leur voiture, roulé dans des autocars, volé dans des avions et visité appareil photo en bandoulière quelque contrée lointaine hérissée de monuments et autres "choses à voir", telles l'Égypte, la Grèce, l'Inde ou le Bordelais. Alors comme ils s'ennuient un peu loin de leur home sweet home, les Rouchon écrivent aux Brochon et réciproquement – on est polis tout de même! Ils s'envoient des cartes postales pas piquées des hannetons. Dans ces lettres du front de la société des loisirs, François Morel en "moqueur mélancomique" s'amuse avec un humour souvent tendre, parfois mordant, de ce besoin irrépressible de changer de décor pour finalement lorgner d'un oeil lassé les pyramides et tous ces siècles qui vous contemplent en songeant au repas du soir (le vin y est gratuit et à volonté) et aux amis restés au pays.

George Dandin est un riche paysan. En échange de sa fortune, cédée à monsieur et madame de Sotenville, il acquiert un titre de noblesse, (Monsieur de la Dandinière), un rang et une épouse, Angélique. Mais sa jeune femme n’a jamais voulu cette union. Elle se refuse à lui faire un enfant. Devant cette épouse rebelle qu’il ne parvient pas à attirer dans son lit, Dandin ne peut rien. Il ne peut empêcher Clitandre, gentilhomme libertin de la Cour, de courtiser ouvertement Angélique. George Dandin tente de réagir, mais les deux aristocrates n’ont que faire des basses accusations de coq de village et humilient cruellement l’infortuné bourgeois. Angélique peut compter sur l’appui de sa servante Claudine. Lubin est l’entremetteur de Clitandre et le soupirant de Claudine. Dandin ne peut compter que sur lui-même...

C’est le jour du mariage de leur fille, Francis et Rosalie devraient être les parents les plus heureux du monde. Pourtant, l’ambiance n’est pas à la fête. Rosalie reproche à son mari d’avoir dansé toute la soirée avec une femme que personne ne connait. Pris la main dans le sac, Francis est bien obligé de reconnaître que cette femme n’est autre que sa maîtresse. Rosalie n’entend pas se laisser faire ! Place aux représailles.