Une petite fille se prépare à intégrer l’union des enfants pour faire partie de la société idéale de la Corée du Nord, qui vit sous les rayons éternels du soleil, symbole du grand dirigeant du peuple, Kim II-sung.

L’avenir de la Corée du Nord passe par une femme. Elle n’est pas seulement la sœur de Kim Jong-un mais bien la tête pensante du royaume des Kim. Ce fascinant portrait de Kim Yo-jong, véritable polar d’espionnage, est nécessaire. Celle qui pourrait devenir la première dictatrice de l’histoire est désormais au centre du jeu. Et elle semble bien décidée à jouer.

Hong Kong, 1978. L'actrice sud-coréenne Choi Eun-hee est enlevée par des agents nord-coréens sur ordre du dictateur Kim Jong-il.

En 1966 en Angleterre, la Corée du Nord l’emporte contre le favori, l’Italie, imposant sa présence aux yeux du monde entier. Ils rentreront au pays en héros. Aujourd’hui, l’équipe qui a terrassé le géant peut enfin raconter son histoire. Ces hommes âgés, aux costumes épinglés de médailles consciencieusement astiquées, illustrent une vie et un état d’esprit incompréhensibles en dehors de la Corée du Nord. Le plus grand choc de l’histoire de la Coupe du Monde de football.

Des Nord-Coréens, victimes ou bourreaux, qui ont fui leur pays après des années en camp de travail, témoignent des crimes perpétrés par cet Etat totalitaire.

« Dictateur : personne qui, à la tête d'un État, détient tous les pouvoirs, les exerçant sans contrôle et de façon autoritaire ». Une définition à laquelle répondent Adolf Hitler, Joseph Staline, Kim Jong Il, Saddam Hussein, Nicolae Ceausescu, Jean-Bedel Bokassa ou Mouammar Kadhafi. Cruel, paranoïaque, coupé du réel, le dictateur souffre d'une pathologie propre au pouvoir : l'abus de pouvoir, symbolisé par les génocides, les crimes, la suppression de la liberté d'expression... L'ancien cuisinier de Kim Jong Il (Kenji Fujimoto), le tailleur de Saddam Hussein (Recep Cesur) ou le compagnon de chasse à l'ours de Nicolae Ceausescu (Vasile Crisan) témoignent des étonnantes manies et caprices des principaux tyrans.

Pendant plus de 40 ans, Ashur Shamis a été membre des Frères musulmans libyens et l'ennemi numéro un du colonel Kadhafi en exil, avec une prime d'un million de dollars sur sa tête. Lorsque la révolution de 2011 a débarrassé le pays de son dictateur, Ashur est enfin rentré chez lui, accueilli en héros, mais il a vite découvert un pays très différent de celui qu'il avait quitté.