Une série de trois documentaires qui se penche, sans tabou, sur les relations qu’entretient la France avec trois de ses minorités et explore les différentes causes du racisme à leur encontre : les Arabes, les Noirs et les Juifs…

Seconde Guerre mondiale, juin 1940. La France est tombée et subit la botte implacable de l'Allemagne nazie. Mais l'Algérie, la précieuse colonie française d'Afrique du Nord, fait toujours partie du territoire contrôlé par le régime de Vichy du maréchal Pétain, traître à son pays et complice des crimes nazis. Un ordre colonial strict est maintenu : les Français d'origine européenne font la loi, tandis que les Juifs locaux sont privés de la citoyenneté française et que la discrimination à l'égard de la population, principalement musulmane, s'intensifie.

On nous appelait Beurettes est un portrait de la première génération de femmes d’origine maghrébine nées en France après la guerre d’Algérie. À travers les témoignages de Mina, de Aourdia, de Dalila et celui de la réalisatrice elle-même, le film retrace l’histoire méconnue de ces femmes qui ont été les premières à affronter la question de la double identité, et, comme femmes, à trouver les chemins de leur émancipation entre les traditions familiales et les préjugés de la société d’accueil.

La montée au stade c’est un souvenir d’enfance, certains avec leur père, d’autres avec des copains. Mon frère, je le voyais au match et c’était un de nos terrains d’entente. Mon premier souvenir, c’était la couleur verte fluo de la pelouse magnifiée par la lueur fluo des projecteurs. J’ai tellement adoré ce premier match que de ma vie je n’ai jamais raté un match quand j’étais physiquement à Genève, et encore aujourd’hui. D’où cette passion pour le foot mais pour la couleur grenat tout particulièrement. Mon film ne parle pas de moi mais de ceux qui y ont vécu des expériences semblables.