Voyage sur terre à l’échelle du centimètre. Ses habitants: insectes et autres animaux de l'herbe et de l'eau. Grand prix de la commission supérieure technique, Festival de Cannes 1996.
Bien que les mers recouvrent plus des deux tiers de notre planète, nous connaissons mieux la surface de la lune que les fonds des océans. La Planète bleue est un étonnant voyage d'une infinie richesse dans le monde marin. Des espèces inconnues vivant à des profondeurs jamais atteintes par l'homme, en passant par la naissance des crabes, la lutte des bancs de sardines contre les prédateurs de la mer et des airs, les réunions incongrues des manchots, les jeux cruels des orques, sans oublier les ballets des dauphins ou les balades majestueuses des baleines en voie d'extinction, ce film tout public nous invite à un voyage qui rapproche le spectateur de tout âge de la nature.
Autrefois peuplée d'une faune féconde et d'une végétation luxuriante, les rivières d'aujourd'hui ont fait les frais de la pollution, de la chasse et des migrations forcées. A quoi pourrait bien ressembler une rivière qui n'aurait rien connu de tout cela ? Sillonant les cours d'eau de Nouvelle-Aquitaine, le réalisateur recrée une rivière, fictive mais authentique, celle où le saumon côtoie la loutre, le martin-pêcheur et les libellules. A l'aide de drones, d'images subaquatiques et de longs travellings, il entraîne le téléspectateur de la grotte souterraine au marais. Il part aussi à la rencontre de passionnés, comme lui. Poète, plongeur-photographe, peintre ou pêcheur, entre souvenirs et utopie, ils racontent la rivière de leurs rêves.