Depuis le film "Les dents de la mer", les requins cristallisent les peurs les plus profondes dans la conscience collective. Pourtant, la plupart sont inoffensifs ; sur plus de 500 espèces recensées, à peine cinq représentent un danger pour l'homme. À cause de la pêche industrielle intensive, plusieurs espèces sont aujourd'hui menacées d'extinction, à l'image du requin longimane. Toutes les heures, quelque 10 000 requins sont prélevés dans les océans du Globe. Le commerce des ailerons, à destination de l'Asie, reste le moteur principal de cette pêche. En fournissant 40% des stocks qui débarquent à Hong Kong, l'Europe participe au massacre de ces prédateurs qui constituent pourtant un chaînon indispensable dans l'écosystème marin.
Aujourd'hui, la quantité d'énergie utilisée dans une grande ville telle que New York ou encore Los Angeles, provenant du pétrole, du nucléaire ou encore du charbon, paraît difficilement remplaçable par les énergies renouvelables. Pourrait-on réellement garder le même mode de vie, dans une société 100 pour 100 régie par les énergies renouvelables ? Dans un avenir proche, le choix ne sera sans doute plus possible.
En enquêtant sur les dommages causés par les humains à la vie marine, un cinéaste passionné met à jour une grave corruption à l'échelle mondiale.
Ce documentaire cinématographique, inspiré du best-seller A Short History of Progress de Ronald Wright, pose un diagnostic subversif sur le progrès de l’humanité et les pièges qu’il apporte. Le réalisateur Mathieu Roy et co-réalisateur Harold Crooks, par le biais de scènes mémorables et le regard lucide de grandes personnalités tels que David Suzuki, Jane Goodall, Margaret Atwood et Stephen Hawking, sondent la nature fondamentale et dérangeante de ce qui est qualifié de progrès.
Vous le connaissez forcément. Sa petite bouille vous a peut-être même incité à sortir votre porte-monnaie. A l’heure de l’urgence climatique, Complément d’enquête sur le WWF, l’une des ONG les plus influentes au monde.