Dans un village macédonien abandonné, Hatidze, une femme d'un peu plus de cinquante ans, vêtue d'un chemisier jaune vif et d'un foulard vert, gravit une colline pour aller surveiller ses colonies d'abeilles nichées dans les rochers. En chantant un chant secret, elle manœuvre doucement le nid d'abeille sans filet ni gants. De retour chez elle, Hatidze s'occupe de ses ruches faites à la main et de sa mère alitée, se rendant parfois dans la capitale pour vendre sa récolte. Un jour, une famille itinérante s’installe à côté et le royaume pacifique de Hatidze cède le pas à des machines rugissantes, sept enfants hurleurs et 150 vaches. Cependant, Hatidze donne amicalement ses conseils d’apiculture éprouvés, son affection, et même son brandy spécial. Mais bientôt, Hussein, le patriarche de la famille itinérante, prend une série de décisions qui pourraient détruire à jamais le mode de vie de Hatidze.

La capitale mexicaine ne dispose que d'une cinquantaine d'ambulances publiques pour neuf millions d'habitants, alors que les crimes et les accidents y sont monnaie courante. Afin de pallier ce manque, de nombreuses petites entreprises ont émergé pour proposer leurs services aux blessés. Sans avoir suivi de formation médicale, ni bénéficier d'une autorisation officielle, la famille Ochoa s'est elle aussi engouffrée dans la brèche. Branchés à toute heure du jour ou de la nuit sur les fréquences radio des urgences, ses membres sillonnent la ville à toute allure au volant d'une vieille ambulance des années 1990, espérant arriver les premiers sur les lieux des accidents.

En 1963, Lena Wandering Spirit se trouve, comme plus de 150 000 enfants autochtones, soustraite à sa famille et envoyée au pensionnat. Retour à Holy Angels témoigne de la résilience d'un peuple qui a su trouver des moyens de guérir et de revenir aux sources.

Khaïma signifie la tente en arabe. Le documentaire décrit la fabrication d'une tente Bédouine dans le sud du Maroc, faites à la main dans une tribu de Lâayoune, de la collecte de la laine à son achèvement. Sur un ton poétique, on suit aussi le futur marié de la tribu, qui a commandé cette tente au vu de son futur mariage, alors en parallèle de sa fabrication, nous suivons les préparatifs de son mariage, qui sans l’achèvement de celle-ci, ne peut se marier, telle est la coutume. On montre également l'importance de la tente dans la communauté Sahraoui du Maroc et l'étendue du lien entre la nature, l'homme et l'animal, ainsi que l'accompagnement de tous les rituels nomades.