Pourquoi Alain Delon, star mondiale hors catégorie, mais d'abord acteur exceptionnel passionnément attaché à son art, a-t-il choisi, il y a près d'un demi-siècle, de se figer dans un rôle, le sien, aussi spectaculaire à la ville qu'oubliable à l'écran ?

Au cours du procès sommaire auquel il a été soumis avec sa femme, Nicolae Ceausescu passe en revue la période de sa vie pendant laquelle il a été au pouvoir, de 1965 à 1989.

Une histoire de celles qui ont habillé la France : les couturières. Ces ouvrières racontent leur parcours fait de violence et de sacrifice, effectué dans le fracas des machines, avec la vapeur qui colle à la peau et le rythme saccadé des métiers à tisser. Pendant des décennies, ces deux millions de femmes du textile sont restées invisibles, comme si le monde ouvrier n’était composé que d’hommes. Pourtant tout au long du XXe siècle, ces femmes, ouvrières des filatures du Nord ou couturières des ateliers parisiens, se sont battues pour leurs droits et leur recon­nais­sance. Elles ont contribué à faire progresser la cause des femmes et ont remporté bien des batailles.

Un regard personnel sur les origines du chef militaire français et son ascension rapide et impitoyable vers le statut d'empereur. L'histoire est vue à travers le prisme de la relation explosive et addictive de Napoléon avec sa femme et son grand amour, Joséphine.

À la DGSE, la Direction générale de la Sécurité extérieure, i.e le service de renseignement français, on n'aime rien tant que la discrétion. Pourtant, pour la première fois de son histoire, une équipe de télévision y a été autorisée pendant plusieurs semaines. Des agents de tous les services se sont confiés sur leurs motivations : ils ont raconté comment les ingénieurs, militaires, étudiants, linguistes, éditrice qu'ils étaient ont été transformés en « agents secrets » de la France au gré de formations exigeantes.

Fresque cinématographique retraçant la jeunesse de Molière avec l'Illustre Théâtre, et ses amours avec Madeleine et Armande Béjart.

Alger. Du port aux souks en passant par le jardin d'Essai, Dominique Cabrera nous transporte sur cette terre qui l'a vue naître, de l'autre côté de la Méditerranée "là où la mer est plus salée". Si la plupart des pieds-noirs ont quitté l'Algérie en été 1962, certains - une minorité - sont restés. En allant à leur rencontre 30 ans plus tard, la réalisatrice effectue son propre voyage intérieur.

Des Algériens non-musulmans ont participé activement à la guerre pour l’indépendance de l’Algérie. Ces combattants sont aujourd’hui injustement oubliés ou méconnus. Parmi eux, le Docteur Daniel Timsit né à Alger, en 1928 dans une modeste famille de commerçants judéo-berbères. Disparu le 1er aout 2002, il est enterré dans le sud de la France, enveloppé dans son burnous. Le cinéaste Nasredine Guenifi a filmé son témoignage entre janvier et juin 2000 à Paris. Daniel Timsit évoque ses origines judéo-berbères et les raisons qui ont déterminé son engagement anticolonialiste. Pour finir, il rejette fermement l’opinion de ceux qui, Algériens ou non, regrettent "l’Algérie française" en prenant pour prétexte les maux actuels dont souffre son pays. Il souligne que "le peuple a des ressources, l’Algérie plurimillénaire en a vu d’autres, elle s’en sortira". Un bouleversant témoignage d’un homme d’une grande humanité.