Dans son journal, Victor Klemperer, universitaire juif, consignait l’imprégnation de l’idéologie nazie dans la langue allemande. Une chronique de la violence quotidienne et un point de vue sur un aspect peu exploré de l’oppression nazie.

Ce documentaire en deux parties raconte la naissance, le développement et la chute du fascisme italien, de la fin de la première guerre mondiale à l’exécution de Mussolini, le 28 avril 1945. Narration chronologique des faits, utilisation abondante d’archives colorisées, scènes de fiction parfaitement reconstituées et interventions ponctuelles d’historiens : l’ensemble compose un récit particulièrement clair des événements qui ont marqué l’Italie – et toute l’Europe – dans la première moitié du XXe siècle.

Pendant plus d'une décennie, le Reichsmarschall Hermann Goering, bras droit d'Adolf Hitler durant le tristement célèbre Troisième Reich, a rassemblé une collection de milliers d'œuvres d'art qui ont été méticuleusement répertoriées dans un immense catalogue.

De par leur aspect raciste et antisémite entre autres, certains films tournés pendant le IIIème Reich sont aujourd'hui complètement interdits. Dans cette enquête, le réalisateur Felix Moeller interviewe des historiens du cinéma allemand, des archivistes et des amateurs de films sur la puissance et le danger potentiel du cinéma utilisé à des fins idéologiques.

Documentaire retraçant les 100 du studio de cinéma berlinois Universum Film AG (UFA) et la place qu'il a tenu dans l'histoire du cinéma en général, et des films allemands en particulier.

Après celui des hauts dignitaires nazis s’ouvrait à Nuremberg, le 9 décembre 1946, sous l’autorité des Américains, un deuxième procès dans lequel comparaissaient vingt-trois médecins, infirmiers et administratifs accusés entre autres de crime contre l’humanité. Ce procès, Michel Cymes l’a choisi comme fil rouge et cadre visuel d’Hippocrate aux enfers : un documentaire qui reprend, pour l’essentiel, le propos de son ouvrage publié chez Stock en 2015, dans lequel il tentait de comprendre, à travers leur parcours, comment des praticiens et hommes de science avaient, en conscience, bafoué le fameux serment.

Le 8 novembre 1923, dans la brasserie Bürgerbräukeller à Munich, le monde changea à jamais. Ce soir-là, un homme du nom d'Adolf Hitler déclencha un soulèvement local. Prenant en otage des milliers de buveurs, Hitler aurait " bouleversé la foule " par sa rhétorique, la laissant l'acclamer en scandant : " Soit la révolution allemande commence ce soir, soit nous serons tous morts à l'aube ! ". C’est sans doute cette soirée qui marqua le début de la prise de pouvoir d'Hitler et qui lui a permis, en fin de compte, d'enchaîner politiquement une nation entière, de déclencher une guerre mondiale et de commettre les crimes les plus odieux du siècle.

Dans son livre «21 rue La Boétie» (Grasset), Anne Sinclair retrace la vie de son grand-père, Paul Rosenberg. Ce marchand d'art fut l'intime des plus grands peintres du XXe siècle : Picasso, Braque, Laurencin, Matisse, ou encore Léger. Dans l'entre-deux-guerres, le 21 rue La Boétie s'impose à Paris comme l'une des galeries d'art les plus importantes d'Europe, grâce à l'oeil de Paul Rosenberg. En 1940, l'homme fut obligé de s'exiler à New York pour fuir l'antisémitisme. A la fin de la guerre, de retour en France, il a découvert que la majeure partie de sa collection avait été volée par l'ERR, l'etat-major nazi chargé de confisquer les biens artistiques des juifs.