Au début du XVIIIe siècle, l’architecte autrichien Johann Bernhard Fischer von Erlach remodèle le visage de Vienne en y faisant fleurir l’art baroque.

Comment la tombe de l’apôtre Pierre, sur l'une des collines de Rome, est-elle devenue le siège universel de la chrétienté, en même temps qu’un centre politique et artistique majeur ? Dépositaire d'une mémoire unique au travers de ses archives et de sa collection de manuscrits, la cité du Vatican, qui comprend la basilique Saint-Pierre, le palais épiscopal, les administrations de l’État et du Saint-Siège, des musées et des jardins, concentre, sur moins de 1 kilomètre carré, une architecture exceptionnelle et des chefs-d’œuvre de la peinture et de la sculpture. Des fresques de Giotto, Fra Angelico et Michel-Ange aux colonnes du Bernin ou aux projets du génial architecte Bramante pour la basilique, ces trésors, commandés par des papes visionnaires, dont le guerrier et néanmoins éclairé Jules II, ont contribué, par leur magnificence, à l'édification du pouvoir de Rome et à son influence sur le monde.

Située à la croisée des principales routes maritimes et terrestres, Arles, au sud de la France, se dote des plus beaux monuments romains. Son amphithéâtre, haut de 21 mètres et doté de 60 arcades, est une réplique du Colisée de Rome. Long de 450 mètres et construit tout en pierre, son cirque, lui, est l´un des trois les plus connus dans toute la Gaule romaine. En plus de ses deux ensembles monumentaux, la ville dispose d´un forum, d´une enceinte et d´un théâtre, construit dès les débuts de l´Empire. Ainsi, Arles est surnommée « la petite Rome des Gaules ». Classée au Patrimoine mondial de l´humanité, la ville est marquée par ce passé romain dont on retrouve partout des traces. Comment Arles s´est-elle déployée ? Comment ces monuments emblématiques sont-ils sortis de terre ?