La Comédie presque française s'attaque à un autre classique de Molière, «L'école des femmes». Un fop comme un héros, une héroïne séduisante et une histoire d'amour contrariée : les ingrédients sont là, mais la mise en scène n'est pas classique. La troupe invite les spectateurs à une version Bollywood, basée sur la pièce de Molière.

A Paris, dans l'étude de notaire de Maître Rocher, les intrigues vont bon train et la standardiste, Melle Alice Postic, intarissable bavarde à l'humour frappé fait régner la gaîté. Elle va être le témoin d'un assassinat et découvre son patron, le notaire Maître Rocher, avec un poignard planté dans le dos. Elle alerte la police et s'évanouit. Quand elle revient à elle, le mort a disparu et le terrible inspecteur Henri Grandin, surnommé "Tête de fer" fait irruption dans l'étude pour résoudre cette énigme et retrouver ce cadavre voyageur. Alice et Henri se reconnaissent, amis d'enfance ils vont mener l'enquête tant bien que mal, car notre standardiste, trop bavarde, embrouille les pistes.

En l'été 1593, le jeune poète et dramaturge au talent prometteur William Shakespeare, criblé de dette et harcelé par son commanditaire Henslowe, promet de lui livrer bientôt une nouvelle pièce, "Romeo et Ethel, la fille du pirate", dont il ne possède en fait que le titre. Lady Viola, qui vénère les sonnets de Shakespeare, rêve de devenir actrice, ce qui est rigoureusement interdit aux femmes. Qu'a cela ne tienne, elle se déguise en garcon et décroche le rôle de Roméo. William découvre vite l'identité de son jeune premier et en tombe follement amoureux.

Hélène, la trentaine, annonce à Marc, un homme plus âgé partageant sa vie depuis dix ans, qu’elle le quitte pour Félix, l’ami d’enfance de ce dernier. Pour Marc, cette rupture est d’autant plus difficile qu’elle remet tout en cause : sa plus grande histoire d’amour et l’amitié de toute une vie.

Comédienne hantée par son rôle de Nathalia Petrovna, l'héroïne de la pièce de Tourguéniev Un mois à la campagne qu'elle répète difficilement, Marcelline tente de noyer ses angoisses dans une piscine sur un air de Glenn Miller. Mais rien n'y fait. Rien n'empêche le temps de courir, de lui imposer ses quarante ans, toujours pas d'enfant. Perpétuellement étonnée par le monde qu'elle regarde comme si elle n'en trouvait pas la clé, Marcelline cherche sans relâche à communiquer avec tous ceux qui l'entourent... Mais qu'est-ce qui pourra réellement aider Marcelline à comprendre ce qu'elle fait sur Terre ' La Sainte-Vierge avec laquelle elle négocie, le fantôme magnifique de son père assis sur un joli canapé, le regard toqué de sa mère qui aime se promener en barque ou tout simplement un baiser reçu un soir du plus jeune des jeunes premiers ?

Enregistré en 2012 au théâtre de la Renaissance à Paris. Clara Barnier, ancien mannequin, est restée une icône de la mode et de la haute-couture. Créatrice de Lady Mode, un magazine influent, elle est connue pour son intransigeance. Nathan, son secrétaire-comptable, est son homme de confiance. C'est aussi l'une des rares personnes capable de supporter le caractère difficile de Clara. En secret, Nathan est amoureux de la fille de sa patronne. Un amour que le couple n'ose avouer au grand jour. Pourtant, un samedi matin, alors que Clara revient d'un long et épuisant voyage d'affaires, Nathan décide de lui demander officiellement la main de sa fille.

Dans le vaudeville, à défaut de faire le bonheur, l'argent sème souvent la discorde, comme le confirme cette pièce décapante et drôle. Un richissime romancier, est foudroyé chez lui par une crise cardiaque. Le testament n'est pas encore ouvert que les héritiers avides et peu chagrinés donnent le ton de ce vaudeville aussi cocasse que féroce. Une bonne aussi innocente que désopilante, une jeune veuve vite joyeuse, une fille mariée à un gendre faux-jeton, un voisin qui veut en profiter pour agrandir son appartement, un employé des pompes funèbres contrarié, un banquier pigeon sont autant de personnages cyniques et savoureux qui font une joyeuse ronde intéressée autour d'un cercueil pas encore fermé... avec un mort... Pas si mort !