Ce documentaire montre l'évolution des "Sociétés Anonymes" (appelées Corporations en anglais) aux USA, reprenant leur histoire depuis leur apparition avec la Révolution industrielle, où elles étaient conçues pour répondre au bien public mais furent détournées de cet objectif par la recherche du profit.
Géant devenu incontrôlable du commerce en ligne, Amazon a transformé en moins d’un quart de siècle la société. Fondée à l’aube de l’explosion des affaires sur Internet par Jeff Bezos, l’entreprise commence modestement dans un pavillon des faubourgs de Seattle : l’aube d’un rêve américain. Car la petite plate-forme de vente en ligne ne tarde pas à être capitalisée par des investisseurs auxquels le très pressé Jeff Bezos, obsédé par la croissance, fait miroiter de juteux profits. Jaloux de sa situation prédominante, Amazon prétend aussi émanciper l’individu, quitte à rompre avec les relations sociales traditionnelles – et à exploiter ses employés sans visage, précaires et sous-payés (dont le salaire horaire vient cependant d'être revalorisé). Un modèle ultralibéral bien loin du projet des précurseurs de la Silicon Valley.
Un immeuble de banque abandonné. Un banquier d'affaires de haut rang. Un regard inquiétant dans un monde parallèle. Rainer Voss était l’un des principaux banquiers d’affaires allemands. A lui seul, il générait plus d’un million d’Euros de profit chaque jour. Aujourd’hui, dans une tour désertée du quartier financier de Francfort, il se raconte : son ascension dans les années 1980, la libéralisation à outrance, la dérégulation et les «innovations financières» qui ont pu offrir à leurs initiateurs la sensation d’être les véritables « maîtres de l’univers ».
Michael Moore relate la suppression de 30 000 emplois dans les usines General Motors dans sa ville natale, Flint dans le Michigan, et leurs conséquences sur la population.
Michael Moore revient sur la question qu'il a examinée tout au long de sa carrière : l'impact désastreux de la domination des entreprises sur la vie quotidienne des Américains (et, par défaut, sur le reste du monde). Michael Moore s'attaque à la crise financière et prend d'assaut Wall Street, en dénonçant "la plus grande escroquerie de l'histoire américaine".
L'ex vice-président Al Gore se consacre à ce qu'il considère comme le but de sa vie après l'échec de l'élection présidentielle américaine de 2000. Il s'implique lui-même dans la lutte contre le réchauffement climatique. Dans la continuité d'une présentation exposée à travers le monde dans sa tournée surnommée « the slide show », Gore met en lumière la quasi-unanimité des scientifiques s'accordant sur le réchauffement global de la Terre, débat sur la politique et l'économie du réchauffement global, et décrit les conséquences graves que le changement du climat produira si la quantité de production humaine de gaz à effet de serre n'est pas significativement réduite dans un futur très proche.
À travers trois affaires significatives, un décryptage édifiant du pouvoir des tribunaux d’arbitrage internationaux, qui menacent de faire prévaloir les profits des multinationales sur l’intérêt général.
"Le colonialisme n’est pas une machine à penser, n’est pas un corps doué de raison. Il est la violence à l’état de nature et ne peut s’incliner que devant une plus grande violence" - Franz Fanon, Les Damnés de la Terre, 1961. Au travers des textes de Fanon, Concerning Violence met en image des archives et plusieurs entretiens, retraçant ainsi l’histoire des peuples africains et de leurs luttes pour la liberté et l’indépendance. La modernité du parti pris esthétique de Concerning Violence offre au public une nouvelle analyse des mécanismes du colonialisme, permettant ainsi une autre lecture des origines des conflits actuels.