Il y a cinquante ans, le dimanche 2 mars 1969, le Concorde vole pour la première fois. Partant de ce vol inaugural, ce film remonte le temps pour aller à l’origine de la conception du Concorde.
Depuis sa sortie en 1968, « La Planète des singes », film magistral réalisé par Franklin J. Schaffner et interprété par Charlton Heston, et ses suites ont posé à leurs spectateurs des questions difficiles sur la société contemporaine sous le couvert d'une audacieuse saga de science-fiction : un regard fascinant sur un phénomène de la culture pop qui a connu un énorme succès.
À la fin des années 1970, Chris Marker réalise un film-essai sur les mouvements révolutionnaires de la décennie, à partir d'images télévisées et de chutes de films militants. Le film sort d'abord en salle en 1977 avec une durée de 4h. A partir de 1988, Chris Marker retravaille le montage en incluant d'autres éléments actualisés. Le film ressort en 1993, exploité en 2 parties de 1h30 chacune : Les Mains fragiles, et les Mains coupées
Ce documentaire révèle la politique d'assimilation et de colonisation actuelle du gouvernement finlandais à l'égard du peuple Sami, seul peuple indigène de l'Union européenne. Les Samis se battent pour faire respecter leur droit à la terre de leurs ancêtres et à la gestion de leurs ressources naturelles
Au fil d’extraits lus de ses Mémoires et tirés de sa filmographie, qu’elle a traversée avec une délicatesse teintée d’élégance – trente-quatre films –, Clara et Julia Kuperberg (Billy Wilder – La perfection hollywoodienne, Joni Mitchell – Le spleen et la colère) retracent le parcours d’une femme éprouvée par la vie et d’une comédienne à l’aura mystérieuse et au jeu subtil, tout en intériorité, qui se souciait bien plus de son art que de son image. Comme le dit Martin Scorsese, ici longuement interviewé, qui lui voue un culte et dont la salle de projection personnelle est ornée des affiches de Péché mortel et de Laura, "derrière le masque de sa beauté" perçaient ses fêlures, qui la rendaient si touchante. Avec, aussi, les émouvants témoignages de ses petits-enfants et l’éclairage d’historiens du cinéma, le portrait sensible d’une grande actrice oubliée, populaire en son temps et cependant peu reconnue par le système.
C'est un des épisodes les plus étranges de la guerre froide : la visite en sol américain du meneur du communisme mondial et ennemi juré de l'Amérique, Nikita Khrouchtchev. À l'automne 1959, le premier ministre soviétique devient la coqueluche des médias américains alors qu'il parcourt les États-Unis pendant treize jours. Le récit singulier de son voyage, qu'il dicta sur un magnétophone, constitue un élément clé du documentaire.