En août 1943, le colonel Joseph Ryan de l'US Air Force est abattu dans le ciel au-dessus de l'Italie. Prisonnier, il informe ses compagnons de captivité de l'imminence de la libération. Mais un major anglais décide d'organiser lui-même l'évasion, sans attendre l'arrivée des soldats alliés. La fuite se fera à bord d'un train.

Iblard Jikan présente un voyage visuel dans le monde imaginaire d'Iblard. Il consiste en un montage des tableaux vus dans certaines séquences de "Si tu tends l'oreille". Il ne présente pas d'histoire particulière, mais plutôt une série de paysages fantastiques qui forment autant d'aperçus du monde d'Iblard et du quotidien de ses habitants. Huit séquences composent le film, chacune présentant une série de paysages rythmée par une musique différente. En l'absence de tout dialogue, la musique joue un grand rôle dans le film, où elle installe l'ambiance particulière d'Iblard, apaisante et intrigante à la fois.

Un changement climatique imprévu et violent à l'échelle mondiale entraîne à travers toute la planète de gigantesques ravages, annonçant la venue d'un nouvel Age de Glace. Le climatologue Jack Hall tente de convaincre le président d'évacuer le pays, avant de se rendre à New York, par -20°C, pour essayer de sauver son fils.

A bord du "Wara Wara Del Sur", un train qui va de la frontière argentine à La Paz, le réalisateur rencontre des musiciens locaux dans l'espoir de rencontrer le "Wara", le Pink Floyd bolivien.

Pour célébrer l'année internationale de la Biodiversité (2001), le film nous invite à percer les mystères de notre environnement naturel. Il nous transporte des montagnes de la Table du Venezuela aux forêts de varech du Pacifique et des sommets de la ville de New York aux entrailles du sol des monts Catskill. En entremêlant ces différents mondes et les espèces vivantes qui les habitent, le film propose une introspection de la diversité de la vie, des liens qui régissent les organismes vivants et du casse-tête que représente la survie de l'espèce humaine. Peut-être qu'équipé d'une meilleure compréhension de notre relation avec la nature, chacun de nous pourra apporter sa contribution à l'édification d'un avenir meilleur respectueux de l'environnement.

Et si un habitant de Pantin avait plus en commun avec un habitant du quartier du Raval en Espagne qu’avec un habitant du 5ème arrondissement de Paris ? Waël Sghaier, réalisateur originaire de Seine-Saint-Denis s'est posé cette question pour porter un regard différent sur la banlieue. « Banlie.ue » nous fait voyager dans de nombreux quartiers populaires d’Europe à travers des images et des témoignages d’habitants déterminés à faire bouger les lignes. De Bratislava à Bruxelles en passant par Stockholm, Waël Sghaier met en lumière les différents aspects de ces zones souvent laissées de côté et s'interroge sur l’existence d’une identité de banlieusard européen.