En 2049, la Chine a prévu de dominer le monde. Dit comme ça, voilà qui sonne un peu comme un rencard coché sur le calendrier des trucs super importants à ne pas louper. Mais là, aucun risque d'oublier, la date est arrêtée. Programmée même pour être célébrée comme il se doit. La République populaire de Chine fêtera alors ses 100 ans et la symbolique prendra tout son sens. Vaste projet planifié dans le « rêve chinois », le programme du parti communiste porté par Xi-Jinping, président souverain (à vie), premier leader depuis Mao à concentrer tous les pouvoirs. Tonton Xi (son surnom) conduit cette conquête chinoise d'une main ferme et au prix d'un capitalisme ultra combatif. Le Monde selon Xi-Jinping, magistral documentaire de Sophie Lepault et Romain Franklin, est un exposé brillant – et un brin inquiétant – qui décrypte avec méthode et expertise la marche en avant de l’empire du Milieu. Mais comment la Chine va-t-elle réussir à commander le monde ?

En 1996, Boris Eltsine, malade et détesté, brigue un second mandat à la présidence de la Fédération de Russie. Face à lui, un candidat communiste, Guennadi Ziouganov, porté aux nues par les oubliés de la transition post-soviétique. Crédité en début de course d’à peine 3 % des intentions de vote, Eltsine parvient pourtant contre toute attente à se faire réélire avec près de 54 % des voix. Comment a-t-il pu gagner cette bataille que tous pensaient perdue d’avance ?

Ce documentaire montre l'évolution des "Sociétés Anonymes" (appelées Corporations en anglais) aux USA, reprenant leur histoire depuis leur apparition avec la Révolution industrielle, où elles étaient conçues pour répondre au bien public mais furent détournées de cet objectif par la recherche du profit.

La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques : Comment l'expliquer ? Comment en est-on arrivé là ? D'où vient tout cet argent ? Comment peut-il y avoir autant d'argent à prêter ? La réponse est... qu'il n'y en a pas. De nos jours l'argent est fait de dette. S'il n'y avait pas de dette, il n'y aurait pas d'argent. Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, très peu de gens comprennent ce système, même si nous sommes tous touchés. Ce long métrage d'animation, dynamique, pédagogique et divertissant va vous expliquer, de manière compréhensible par tous, les effets magiques et pervers du système actuel d'argent-dette. Un film indispensable pour comprendre les origines de la crise mondiale !

Un immeuble de banque abandonné. Un banquier d'affaires de haut rang. Un regard inquiétant dans un monde parallèle. Rainer Voss était l’un des principaux banquiers d’affaires allemands. A lui seul, il générait plus d’un million d’Euros de profit chaque jour. Aujourd’hui, dans une tour désertée du quartier financier de Francfort, il se raconte : son ascension dans les années 1980, la libéralisation à outrance, la dérégulation et les «innovations financières» qui ont pu offrir à leurs initiateurs la sensation d’être les véritables « maîtres de l’univers ».

Michael Moore revient sur la question qu'il a examinée tout au long de sa carrière : l'impact désastreux de la domination des entreprises sur la vie quotidienne des Américains (et, par défaut, sur le reste du monde). Michael Moore s'attaque à la crise financière et prend d'assaut Wall Street, en dénonçant "la plus grande escroquerie de l'histoire américaine".

Des carrières d’argile abandonnées aux crédits immobiliers impayés, les briques espagnoles incarnent le triomphe puis la faillite économique d’un pays. Usines qui ferment la moitié de l’année, ville fantôme curieusement habitée, guerre populaire contre les expropriations orchestrées par les banques : suivre le parcours d’une marchandise donne un visage à la crise et dessine les stratégies individuelles ou collectives qui permettent de la surmonter.