Le business de l’éthique, qui prétend réconcilier le porte-monnaie et la morale, brasse des milliards d'euros. Mais qui s'enrichit réellement ? Voyage dans les coulisses d'un business inattaquable.Pourquoi juste consommer quand on peut consommer juste ? C'est la question – sous forme de slogan – que posent les acteurs du commerce éthique. En glissant dans son caddie un produit arborant la mention "équitable", le consommateur fait un choix qui prend tout son sens à l'autre bout du monde. En Afrique ou en Amérique latine, des petits producteurs auront été payés décemment pour produire la matière première. Et ils n'auront pas été contraints de courber l'échine face aux importateurs et aux distributeurs, comme le veut la règle de l'économie mondialisée. Qu'en est-il réellement ? Max Havelaar, Rainforest Alliance… : les labels se multiplient et les consommateurs les plébiscitent. Mais quelle réalité se cache derrière les étiquettes ?

Comment l’Allemagne hitlérienne a-t-elle pu avec peu de devises, un chômage de masse, d’insuffisantes ressources naturelles et un appareil industriel limité déclencher ce cataclysme que fut la Seconde Guerre mondiale et occuper une grande partie du territoire européen ? Étayé par des travaux récents d’historiens et nourri d’archives rares, un passionnant décryptage.

L'idée d'un revenu de revenu de base inconditionnel divise plus que jamais dans les débats politiques, économiques et philosophiques. Pourquoi l'instaurer? Ira-t-on encore travailler quand nous n'aurons plus à nous préoccuper de "gagner" notre vie ? Qu'adviendra-t-il lorsque les machines et les robots nous remplacerons? Jour de Paye ! retrace la genèse de ce concept utopique et part à la recherche des possibilités et des expériences vécues concernant sa mise en place. A l'heure où 13 départements français s'apprêtent à faire l'expérimentation du revenu de base, c'est l'occasion de rassembler les citoyens pour réfléchir ensemble à la question.

Ce documentaire cinématographique, inspiré du best-seller A Short History of Progress de Ronald Wright, pose un diagnostic subversif sur le progrès de l’humanité et les pièges qu’il apporte. Le réalisateur Mathieu Roy et co-réalisateur Harold Crooks, par le biais de scènes mémorables et le regard lucide de grandes personnalités tels que David Suzuki, Jane Goodall, Margaret Atwood et Stephen Hawking, sondent la nature fondamentale et dérangeante de ce qui est qualifié de progrès.

Les quatre cavaliers d'aujourd'hui continuent de faire peu de cas de ceux qui en ont le moins les moyens. Les crises convergent lorsque les gouvernements, les religions et les grands économistes sont au point mort. 23 penseurs internationaux se réunissent et brisent le silence sur le fonctionnement réel du monde et sur les raisons pour lesquelles il y a encore de l'espoir dans le rétablissement d'une société morale et juste. Four Horsemen est à l'abri de la propagande médiatique, ne dénigre pas les banquiers, ne critique pas les politiciens et ne s'implique pas dans les théories du complot. Le film enflamme le débat sur la façon d'introduire un nouveau paradigme économique dans le monde qui, à l'échelle mondiale, améliorerait considérablement la qualité de vie de milliards de personnes.

Après Mémoire d’un Saccage, qui démontait les mécanismes ayant conduit l’Argentine à la crise économique de 2001, La Dignité du Peuple montre les conséquences de la crise sur la population. Le film dépeint par petites touches, à travers tout le pays, le portrait d’hommes et de femmes qui ont su relever la tête et combattre pour retrouver, malgré la faim et la misère, leur dignité. C’est un film sur le pouvoir de la résistance sociale et sur la volonté d’un peuple blessé qui cherche à reconstruire son pays.

Mondialement réputée pour ses grands crus classés et ses châteaux inscrits aux Monuments historiques, la région du Bordelais est une figure de proue de l'excellence à la Française. Mais cette carte postale idyllique a aussi sa part d'ombre. Le film donne la parole aux oubliés du monde des vins fins : les travailleurs de la vigne. OEuvrant dans des conditions de plus en plus précaires, mettant leur santé en péril, nombreux sont ceux qui refusent la fatalité et tentent de faire bouger les choses.