Au Canada et en Alaska, les conséquences du réchauffement climatique se font vivement sentir chez les ours bruns – mais pas de la même façon selon les populations. Leur survie dépend principalement de la quantité de saumons sauvages disponible dans la région, car c’est le fruit de leur pêche qui permet aux ours d’accumuler des réserves de graisse pour l’hiver. Or si au large de la côte pacifique du Canada les populations de saumons ne cessent de diminuer d’année en année, dans l’immense baie de Bristol située à l’ouest de l’Alaska, comme sur l’île Kodiak, elles augmentent considérablement. Le Pacifique Nord a en effet atteint aujourd’hui une température de l’eau idéale pour le développement des saumons. Du Canada à l’Alaska, le documentaire suit différentes populations d’ours pendant deux ans.

Juifs et communistes, émigrés en France dans les années 1930, ils ont été les principaux acteurs de la résistance urbaine menée à Paris contre l'occupation allemande. En 1985, pour son premier long métrage documentaire, Mosco Levi Boucault recueillait les bouleversants témoignages de ces ex-"terroristes" oubliés par la France.

2018, au Sud-Est de la Norvège à Gjellestad, l'empreinte d'un drakkar enfoui sous terre est identifiée par géoradar. Le drakkar se révèle être l'un des plus grands bateaux-tombes exhumés au cours de ces cent dernières années en Norvège.

"La Boum", son slow culte et le visage de la toute jeune Sophie Marceau font partie de notre imaginaire collectif. En 1980, le film devient vite un phénomène social. Près de quarante ans plus tard, l'époque a changé, mais le culte perdure. "La Boum" est devenu le symbole du "teen movie" à la française, un film réconfortant qui se transmet de génération en génération. A l'heure de Tik-Tok et des applications de rencontres, "La Boum" continue de parler aux jeunes filles qui traversent l'adolescence. Le charme de ce film léger et sans prétention est décrypté par ceux qui l'ont fait et par Suzanne Lindon, Nora Hamzawi, Juliette Armanet, Suzane ou encore Pénélope Bagieu.

Le cinéaste Theo Anthony propose un regard approfondi sur les préjugés dans la façon dont les gens voient les choses, en se concentrant sur l'image enregistrée.

Après trente ans d'absence, le cinéaste Mohammed Soudani retourne en Algérie en compagnie du photographe Michael von Graffenried qui, dans son travail, s'est intéressé aux blessures ouvertes de l'Algérie causées par la politique, la corruption et le terrorisme durant la décennie noire. Ensemble, ils ont recherché des personnes pour savoir ce qu'il était advenu d'elles, ce qu'elles pensaient de leur passé et pour les faire réagir à des photos de Michael von Graffenried. Le film aborde par ce biais le sort de l'être humain derrière la photographie, mais aussi des exigences et des limites de la prise de vue, de l'usage et de l'abus d'images.

Au Japon, immersion dans les ateliers de tatoueurs qui tentent de redorer l'image des traditionnels "horimono", tombés en disgrâce.