À partir de journaux intimes et de lettres qui nous font entendre la voix des civils allemands, pour l’essentiel des femmes, à travers les images surprenantes de films amateurs tournés au fil des jours et des saisons, le film de Jérôme Prieur montre comment la Seconde Guerre mondiale a été vécue en Allemagne loin du front, avant que pays ne devienne une citadelle assiégée. Ces destins individuels nous plongent à l’intérieur du pays mis au pas par les nazis, dans la chronique ordinaire de la catastrophe de 1938 à 1945, de l’euphorie collective des premières conquêtes au déluge des bombes alliées, de la soumission à la colère, du crépuscule au désastre de l’Allemagne.

Découvrez dans ce documentaire exclusif et pour la première fois, les vrais échanges qui ont eu lieu le 11 septembre 2001. Ecoutez les conversations entre les contrôleurs aériens, les hôtesses de l'air, les pilotes et même quelques-uns des terroristes. Vivez l'étonnement et l'incompréhension de l'équipe de vol et l'horreur lorsqu'ils réalisent qu'il s'agit d'une attaque. Avec un accès exceptionnel aux archives audio de l'époque, suivez les témoignages de l'équipage et des passagers qui étaient à bord.

Chaque année, la période estivale voit éclore un tube de l'été, léger, endiablé, romantique, exotique, sensuel ou rigolo. Ces chansons viennent de France ou ont traversé les mers et les frontières. Elles font surgir des souvenirs et s'inscrivent dans le patrimoine collectif. Et surtout elles en disent long sur l'évolution de notre société, dont elles sont le reflet. Voyage dans la mémoire collective, au travers d'images d'archives et de témoignages.

En 1924, Paris accueillait les Jeux olympiques. Comment l’ignorer. Ce que l’on sait moins, c’est dans quelles conditions. Curieuse, la réalisatrice Marie-Laurence Rincé s’est plongée dans les archives centenaires de Pathé Gaumont – une mine d’or audiovisuelle. Elle en a extrait des dizaines de pépites inédites, qui révèlent les similitudes multiples entre l’organisation des JO en 1924 et aujourd’hui 100 ans plus tard.

Pour beaucoup, le nom d'Anouk Aimée évoque l'amoureuse endeuillée du film « Un homme et une femme », de Claude Lelouch. D'autres encore revoient Lola et sa silhouette à collant ajouré dans le film de Jacques Demy, ou encore, l'évoquent, nocturne et provocante, dans le rôle de l'aristocrate libertine de la « Dolce Vita », de Fellini. Malgré sa carrière internationale et ses récompenses, Anouk Aimée avait su préserver son intimité et sa vie privée. Elle était discrète, secrète et ses confidences étaient rares. Dans ce film, la comédienne revenait sur les lieux de sa vie, comme l'arrondissement parisien où elle vivait petite fille sous l'Occupation, la bohême Saint-Germain-des-Prés, ou les planches de Deauville, en compagnie de Claude Lelouch.

Le 31 mai 2003, deux ans après la tragédie de Gonesse qui allait précipiter sa fin, le Concorde effectuait son dernier vol, de New York à Paris. Quinze ans plus tard, l'émotion est toujours intacte. Avec sa belle silhouette et ses lignes élégantes, le supersonique franco-britannique reste l'avion de tous les records : seul appareil civil à avoir franchi l'Atlantique en seulement 3h30, il fut l'avion de l'élite de la politique, des affaires et du show business. Témoignages, modélisations et documents d'archives retracent l'aventure humaine et scientifique du Concorde et la course supersonique acharnée, en pleine guerre froide, entre Européens, Russes et Américains pour conquérir le ciel.

Depuis la défaite, les nazis qui sont les maîtres de la zone occupée, et l'Etat français, qui règne depuis Vichy sur la zone dite libre, ordonnent aux Juifs d'aller se faire recenser. A partir du printemps 1941, qu'ils soient français depuis plusieurs générations ou naturalisés depuis quelques années, étrangers réfugiés en France ou apatrides chassés de leur pays, ils sont fichés, arrêtés, ou menacés à tout moment. Certains écrivent à l'administration, ou directement au maréchal Pétain, qui leur semble être l'ultime recours. Ces requêtes s'appellent des Suppliques. Des hommes, des femmes, parfois des enfants, cherchent donc, comme ils peuvent, par tous les moyens, à desserrer le piège. Ils s'adressent à leurs bourreaux, mais ils ne le savent pas.

Une histoire de la relation entre l'Hexagone et les Outre-mer sous la Ve République, qui n'occulte pas les crises et les moments de défiance. De gauche comme de droite, les présidents de la Ve République n'ont fait qu'ancrer toujours plus la France d'Outre-mer à la métropole. Quels que soient leur parcours ou leur socle idéologique, ces présidents, de De Gaulle à Macron, ont contribué à rapprocher les statuts des départements et territoires d'Outre-mer de celui des régions hexagonales. De la départementalisation aux assemblées uniques, de la décentralisation à l'autonomie de gestion pour certains. Ce documentaire montre et explique les hauts et les bas de la relation entre l'Hexagone et les Outre-mer sous la Ve République, sans occulter les crises et les moments de défiance.

Stanley Kubrick tourne Orange mécanique en 1971. Sur fond de délinquance juvénile, le film dénonce les techniques de conditionnement mental utilisées pour redresser les déviances. Censé se dérouler dans un futur proche, il est très ancré dans la fin des années soixante, marquée par la contestation anti-autoritaire des institutions et la montée de l'insécurité urbaine. Orange mécanique reste l'œuvre choc d'un visionnaire.

Ernest Pignon Ernest est un artiste plasticien français qui est considéré comme l’un des précurseurs de l’art urbain en France. Ce film relate les grandes étapes d’une œuvre considérable qui débuta dans les années 60 du plateau d’Albion jusqu’aux Extases à l’Abbatiale de Bernay. Le film laisse la place à sa parole, une parole libre, généreuse et engagée. Les mains de Ernest Pignon Ernest sont anciennes, elles viennent de loin du Caravage au Titien, de Masaccio au Gréco. Ses œuvres nous parlent. Elles font de nos rues des espaces fictionnels, des réminiscences, des rituels.

Il y a 55 ans, le 1er octobre 1968, le premier spot de publicité de marque débarquait sur le petit écran des Français. Durant trois décennies, des milliers de petits films créatifs vont séduire et construire la mémoire collective. Spots kitchs ou cultes, humour, slogans, musiques, stars, gimmicks, grand spectacle ou sex-appeal : durant son âge d'or, comment la pub s'y prenait-elle pour convaincre ? Près de 400 clips publicitaires, véritables madeleines à déguster, sont ici réunis, racontés par Thierry Ardisson, pour revivre cette époque de conquête des esprits et des portefeuilles.

"1968 est une année de rupture dans le XXe siècle. Des soulèvements de la jeunesse touchent l'Europe occidentale et l'Amérique du Nord. La révolte touche également le bloc communiste en Tchécoslovaquie avec le Printemps de Prague. Des rébellions armées et des guérillas, sous la houlette de Cuba, frappent l'Amérique latine. La guerre du Viêtnam attise la tension Est-Ouest, dévoile la déchirure Nord-Sud et alimente la fièvre tiers-mondiste dans la jeunesse des pays développés. Partout, en cette année 68, la contestation de l'ordre mondial et des pouvoirs en place atteint des sommets. À travers des images d'archives, Patrick Rotman montre la cohérence et le sens de cette révolte planétaire." (http://www.film-documentaire.fr)