"Je dis souvent que la sociologie, c'est un sport de combat, c'est un instrument de self-défense. On s'en sert pour se défendre, essentiellement, et on n'a pas le droit de s'en servir pour faire des mauvais coups." - Pierre Bourdieu. Il y a les témoins du monde, ceux qui disent tout haut ce qu'on pense plus bas, ni gourous, ni maîtres, mais qui considèrent que la cité, le monde, peuvent être pensés. Le sociologue Pierre Bourdieu est de ceux-là. Pendant trois ans, la caméra de Pierre Carles l'a suivi dans des situations d'échanges différentes : partager quelques minutes d'entretien avec Günter Grass, assister à une conférence animée avec les habitants d'une banlieue ouvrière, suivre ses rapports avec ses étudiants, ses collaborateurs, plaidant pour une sociologie inscrite dans la cité. C'est une pensée qui se déploie comme familière, à côté de nous, et toujours abordable, celle d'un intellectuel français qui choisit de penser son temps.

En Italie, un seul et unique homme domine l’image depuis des décennies. En tant que magnat de la télévision, puis en tant que Président du Conseil, Silvio Berlusconi a su créer un parfait système de divertissement télévisuel et politique.

Ayi a 50 ans. Elle vient d’une province rurale de la Chine et n’a pas le permis de résident qui lui permettrait de travailler légalement à Shanghai. Pourtant, ça fait 20 ans qu’elle cuisine dans la rue. Ayi et les femmes qui l’entourent bataillent pour gagner leur vie et éviter la police. Le film nous dévoile le chaos d’une cité ultra-moderne qui œuvre à l’extinction de pratiques jugées insalubres et à l’expulsion d’une population non désirée.