Deux Femmes est une satire sociale algérienne qui raconte histoire de Boujemaa qui épouse une seconde femme, en plus de sa première épouse, elle malade, avec laquelle il a un garçon et une fille. Vivant tous sous le même toit, la nouvelle épouse impose son autorité dans la maison. La vie des membres de la famille est alors bouleversée.
Abderrahim est mécanicien et chanteur à ses heures perdues. Un jour, il reçoit une voiture à réparer, conduite par une très belle fille. C’est le coup de foudre. Ils souhaitent se marier et fonder une famille, mais les parents de la jeune fille ne voient pas cet amour d’un bon œil. Ils décident de marier leur fille à un autre homme. Par la suite, Abderrahim devient un chanteur célèbre. La perte de son amour cloue la jeune fille dans un mutisme dont seul Abderrahim peut la sortir.
Film algérien intitulé "khoud ma aataka allah"
Algérie, 1516. Le pirate Aroudj Barberousse libère Alger de la tyrannie des espagnols et prend le pouvoir sur le royaume. Selon la rumeur, il aurait assassiné le roi Salim Toumi, malgré leur alliance. Contre toute attente, une femme va lui tenir tête : la reine Zaphira. Entre histoire et légende, le parcours de cette femme raconte un combat, des bouleversements personnels et politiques endurés pour le bien d’Alger.
1995, Paris. Le colonel en retraite Raoul Duplan est trouvé chez lui, une balle dans la tête. Une lettre anonyme est envoyée aux enquêteurs : « Le colonel est mort à Saint-Arnaud ». 1957, Saint-Arnaud, est de l'Algérie : un jeune officier juriste, Guy Rossi, prend ses fonctions auprès du colonel Duplan. La machine des pouvoirs spéciaux et de la torture institutionnalisée se met tranquillement en route. Elle fera du jeune juriste un bourreau. Et elle rattrapera Duplan 40 ans plus tard.
1645. Guadeloupe. Ibátali, indigène Kalinago épouse d'un colon français, entraîne Olaudah, captif africain en fuite, dans un périple où il peut perdre la liberté et la vie. Elle est prête à le sacrifier pour sauver sa peau. Mais leurs blessures les rapprochent. Cela suffira-t-il pour qu’ils deviennent autre chose que ce que la colonisation a décidé qu’ils seraient : une sauvage à exterminer, un Africain à esclavagiser ?
Un médecin raconte sa rencontre avec un homme ayant fait la guerre d’Algérie.
Dans un quartier populaire d'immigrés voué à la démolition, Jo, le fils d'Ali, surnommé le Sauveur de la guerre d'Algérie, vit oisif et délinquant, commettant de petites agressions pour payer ses médicaments. Un jour, alors qu'il attaque le bar de Slim, il est arrêté par Ben, un jeune flic arabe tiraillé entre ses racines et les impératifs de sa mission de maintien de l'ordre public. Cédant au respect et à l'amitié qu'il ressent pour Ali, Ben accepte de libérer son fils. Mais hélas, loin de se calmer, Jo s'enfonce encore plus dans la violence, jusqu'à l'inévitable drame.
Malika devait rencontrer sa mère biologique ce jour-là, mais elle préfère suivre Mimoun, un vieil Algérien qui peine à vivre avec son passé.
"Gerboise bleue", premier essai atomique français effectué le 13 février 1960 dans le Sahara algérien, est le point de départ de la puissance nucléaire de la France. Il s'agit de tirs aériens radioactifs puissants effectués dans des zones appartenant à l'armée française. Suivront des essais souterrains, et ce même après l'indépendance de l'Algérie. De 1960 à 1978, 30 000 personnes auraient été exposées dans le Sahara. L'armée française a reconnu officiellement neuf irradiations. Aucune plainte contre l'armée ou le Commissariat à l'Energie Atomique n'a abouti. Trois demandes de commission d'enquête ont été rejetées par la commission de la défense nationale. Pour la première fois, les derniers survivants témoignent de leur combat pour la reconnaissance de leurs maladies, et révèlent dans quelles conditions les tirs se sont véritablement déroulés. Le réalisateur se rend sur le point zéro de "Gerboise Bleue", interdit d'accès pendant 47 ans par les autorités algériennes.
Ce film retrace le parcours combattant de Krim Belkacem, une des figures de proue de la Guerre d'Algérie. Quand il quitte la caserne de Dellys en octobre 1945, au lendemain de la seconde guerre mondiale, Krim Belkacem a 23 ans. C'est un homme révolté par les massacres de mai à Sétif, Guelma, Kherrata et plusieurs autres localités du pays meurtri. Mais c'est aussi et surtout un jeune algérien qui s'interroge, le devenir de l'Algérie. Le 21 mars 1947, Krim à 25 ans, il déterre sa mitraillette "Sten", il entreprend une action contre le caïd de son douar qui n'est autre que son cousin. Il entre dans la clandestinité avec six compagnons. Il maille toute cette partie de l'Algérie d'un réseau dense et touffu dans le seul objectif est de passer à l'action qui aboutira au déclenchement de la lutte armée le 1er novembre 1954.
"La Voix du Peuple", composé d'images d'archives de René Vautier entre autres, expose les causes profondes du conflit armé de la résistance algérienne. Participant à une véritable guerre des images contrant la propagande coloniale française, ces images avaient pour but de montrer les images censurées ou déformées par l'occupant, en montrant les exactions de l'armée d'occupation française : tortures, arrestations et exécutions arbitraires, bombardements au napalm, incendies dans les douars, villages entiers sont rayés de la carte etc.. que les médias français qualifiaient de "campagne de pacification".
Octobre 1950. Épisode clé de la guerre d'Indochine, Cao Bang est la première grande défaite d'un pays colonisateur face à une armée de libération nationale, un désastre qui porte les germes de l'effondrement de l'empire colonial français. Bâti autour des témoignages inédits des rares soldats rescapés, ce document retrace le parcours de ces jeunes hommes en quête d'aventure et d'exotisme, engagés dans une guerre que beaucoup croyaient romantique. Replongeant dans leurs souvenirs, ils évoquent les événements qui ont conduit à la défaite française et révèlent un épisode de ce conflit passé sous silence par les états-majors, le gouvernement et les médias.