Sur une musique de Philip Glass se succèdent des images de nature, de vies sociales, d'individus, de paysages somptueux arrachés à la paix de la Création par des bulldozers, des brouillards de pollution... Ce film nous emmène dans des lieux situés aux quatre coins des États-Unis et nous montre le lourd tribut que la technologie moderne fait payer aux humains et à la planète. Ce poème visuel ne contient ni dialogue ni narration vocale : son ton est donné par la juxtaposition d'images et la musique exceptionnelle de Philip Glass.

Voyage sur terre à l’échelle du centimètre. Ses habitants: insectes et autres animaux de l'herbe et de l'eau. Grand prix de la commission supérieure technique, Festival de Cannes 1996.

Ce film nous montre une journée à Berlin, au rythme de cette époque, commençant au petit matin et se terminant dans la nuit la plus profonde

« Chronos » a été tourné sur place à travers plus de soixante sites à travers le globe. Images d'une beauté naturelle importante, complexité de l'architecture, la sculpture historique emblématique et divers paysages urbains panoramiques ont été capturés sur film 70mm en utilisant le mouvement plutôt lents et de la cinématographie laps de temps. La structure narrative sans paroles de l'ouvrage essaie d'abord de transmettre des sentiments de respect et d'appréciation pour l'époustouflant sujet. En outre, elle suggère aussi des états d'anxiété importante vécue comme une conséquence de la rapidité et la complexité de la vie urbaine moderne.

Des lettres d'un caméraman-voyageur, Sandor Krasna, lues par une femme. Attiré par les deux « pôles extrêmes de la survie », le Japon et l'Afrique, il s'interroge sur la représentation du monde dont il est en permanence l'artisan, et le rôle de la mémoire qu'il contribue à forger.

La première partie d'Olympia, un documentaire sur les Jeux olympiques de 1936 à Berlin, réalisé par la réalisatrice allemande Leni Riefenstahl. Le film a été projeté dans les salles en 1938 et à nouveau en 1952 après la chute du régime nazi.

« Film tourné au « banc » à partir de centaines de photos, d’édifices, de rues, de villes inhabituellement colorés pour un oeil nord méditerranéen. Le montage a été composé sur une partition du fait que les plans sont souvent très courts, jusqu’à deux photogrammes et qu’ils ne s’enchaînent ni « cut » ni en fondu enchaîné mais en « raquette ». La progression des plans varie du reconnaissable peu coloré au peu reconnaissable fortement coloré. La bande son est constituée de musiques arabes qui deviennent progressivement du free-jazz. » Festival Mannheim, 1973

Réalisé au Japon, Last Room est à la fois une fiction et un documentaire. Les occupants des love-hôtels et des capsules-hôtels se racontent à travers des récits à la fois intimes et oniriques, entrecoupés de voyages à travers les paysages de l'archipel. Bientôt, ces histoires personnelles entrent en résonance avec une histoire collective : celle de Gunkanjima, île fantôme abandonnée à Nagasaki, puis avec celle du Japon tout entier.