Ce documentaire montre l'évolution des "Sociétés Anonymes" (appelées Corporations en anglais) aux USA, reprenant leur histoire depuis leur apparition avec la Révolution industrielle, où elles étaient conçues pour répondre au bien public mais furent détournées de cet objectif par la recherche du profit.

Géant devenu incontrôlable du commerce en ligne, Amazon a transformé en moins d’un quart de siècle la société. Fondée à l’aube de l’explosion des affaires sur Internet par Jeff Bezos, l’entreprise commence modestement dans un pavillon des faubourgs de Seattle : l’aube d’un rêve américain. Car la petite plate-forme de vente en ligne ne tarde pas à être capitalisée par des investisseurs auxquels le très pressé Jeff Bezos, obsédé par la croissance, fait miroiter de juteux profits. Jaloux de sa situation prédominante, Amazon prétend aussi émanciper l’individu, quitte à rompre avec les relations sociales traditionnelles – et à exploiter ses employés sans visage, précaires et sous-payés (dont le salaire horaire vient cependant d'être revalorisé). Un modèle ultralibéral bien loin du projet des précurseurs de la Silicon Valley.

Et si le 45e président des États-Unis n’était pas le symbole d’une ère nouvelle, mais au contraire l’aboutissement d’un processus entamé depuis de longues années ? Alors que la journaliste canadienne Naomi Klein a récemment comparé l’administration Trump à un "coup d'État des grandes entreprises", son compatriote philosophe John Saul (Mort de la globalisation, éd. Payot) estime, lui, que la confiscation de la démocratie et des biens publics par les intérêts privés a débuté dès la fin des années 1970, la première élection de Ronald Reagan en 1981 la rendant effective. Sa théorie du "coup d'État au ralenti" a notamment inspiré le journaliste Chris Hedges dans son analyse de l’état de l’Amérique.

Collapse retrace le parcours de Michael Ruppert, un officier de police devenu journaliste indépendant. Il avait prédit la crise financière actuelle dans sa newsletter, From the Wilderness.

"Le colonialisme n’est pas une machine à penser, n’est pas un corps doué de raison. Il est la violence à l’état de nature et ne peut s’incliner que devant une plus grande violence" - Franz Fanon, Les Damnés de la Terre, 1961. Au travers des textes de Fanon, Concerning Violence met en image des archives et plusieurs entretiens, retraçant ainsi l’histoire des peuples africains et de leurs luttes pour la liberté et l’indépendance. La modernité du parti pris esthétique de Concerning Violence offre au public une nouvelle analyse des mécanismes du colonialisme, permettant ainsi une autre lecture des origines des conflits actuels.

Des soldats américains, connus sous le nom de Gunners, racontent leur expérience du conflit irakien et leur occupation du palace de Saddam Hussein.

En septembre 1995, cinq cents dockers du port de Liverpool sont licencies pour avoir refuse de franchir un piquet de grève. Dix-huit mois plus tard (douze au moment du tournage), ils luttent toujours, avec leur famille, pour obtenir leur ré-integration. Un combat filme par Ken Loach.