Avec tant de richesses dans le monde, pourquoi y a-t-il encore tant de pauvreté ? S'aventurant au-delà des réponses "populaires" sur les origines de la pauvreté, The End of Poverty ? se demande si les véritables causes ne viennent pas d'une orchestration des pays riches pour exploiter les plus pauvres, de l'époque coloniale à aujourd'hui. Les peuples qui luttent contre la pauvreté répondent, condammant le colonialismes et ses conséquences : appropriation des terres, exploitation des ressources naturelles, dette, néolibéralisme, demande permanente dans lequel 25% de la population mondiale utilise 85% des richesses. Des favelas d'Amérique Latine aux bidonvilles d'Afrique, des économistes de renom, des personnalités politiques et des acteurs sociaux révèlent comment les pays développés pillent la planète ; un saccage qui menace ses capacités à soutenir la vie et accroît toujours plus la pauvreté...

Premier producteur mondial de meubles, Ikea dévore un arbre chaque seconde, 20 millions de mètres cubes de bois chaque année. Pour renouveler son stock de bois, la firme achète des milliers d’hectares de terres dans le monde et met des écosystèmes en péril. Ikea est devenu l’ogre des forêts.

En 2007, Naomi Klein publiait La Stratégie du choc.Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976.Friedman, soutenant l'ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc.Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc".En utilisant de nombreuses images d'archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister.

Après avoir été sauvé par des combattants irakiens, un jeune policier se joint à eux pour lutter contre l'État islamique dans leur ville décimée.

"Je dis souvent que la sociologie, c'est un sport de combat, c'est un instrument de self-défense. On s'en sert pour se défendre, essentiellement, et on n'a pas le droit de s'en servir pour faire des mauvais coups." - Pierre Bourdieu. Il y a les témoins du monde, ceux qui disent tout haut ce qu'on pense plus bas, ni gourous, ni maîtres, mais qui considèrent que la cité, le monde, peuvent être pensés. Le sociologue Pierre Bourdieu est de ceux-là. Pendant trois ans, la caméra de Pierre Carles l'a suivi dans des situations d'échanges différentes : partager quelques minutes d'entretien avec Günter Grass, assister à une conférence animée avec les habitants d'une banlieue ouvrière, suivre ses rapports avec ses étudiants, ses collaborateurs, plaidant pour une sociologie inscrite dans la cité. C'est une pensée qui se déploie comme familière, à côté de nous, et toujours abordable, celle d'un intellectuel français qui choisit de penser son temps.

Oubliez tout ce que vous avez entendu sur «l'énergie renouvelable» qui serait notre salut. C'est un mythe très lucratif pour certains. Des trucs sympas comme les voitures électriques... Ces véhicules sont en fait alimentés au charbon, au gaz naturel… ou au saumon mort dans le Nord-Ouest.

Sous le régime de Pinochet, en 1978, Jorge Lubbert est interpellé par les services secrets chiliens qui usent de violence extrême pour le forcer à travailler pour eux. On découvre les méthodes de lavage de cerveau qui furent utilisées à l'époque, similaires à celles décrites dans " Orange Mécanique ". Il parvient à s'échapper et, après un passage en Allemagne de l'Est, où il est soupçonné d'espionnage pour le compte du Chili, il arrive en Belgique et devient caméraman de guerre.

Aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l'urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d'initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.