Deux Femmes est une satire sociale algérienne qui raconte histoire de Boujemaa qui épouse une seconde femme, en plus de sa première épouse, elle malade, avec laquelle il a un garçon et une fille. Vivant tous sous le même toit, la nouvelle épouse impose son autorité dans la maison. La vie des membres de la famille est alors bouleversée.

Abderrahim est mécanicien et chanteur à ses heures perdues. Un jour, il reçoit une voiture à réparer, conduite par une très belle fille. C’est le coup de foudre. Ils souhaitent se marier et fonder une famille, mais les parents de la jeune fille ne voient pas cet amour d’un bon œil. Ils décident de marier leur fille à un autre homme. Par la suite, Abderrahim devient un chanteur célèbre. La perte de son amour cloue la jeune fille dans un mutisme dont seul Abderrahim peut la sortir.

En 1962, un Français retourne à Alger au chevet de son père malade. En veillant ce père agonisant, il renoue avec sa terre natale, au moment où se consomme le divorce entre les deux rives de la Méditerranée.

Cette bombe révolutionnaire de Sarah Maldoror raconte le réveil du mouvement indépendantiste angolais. Basé sur une histoire vraie, SAMBIZANGA suit une jeune femme alors qu'elle se dirige de la périphérie de Luanda vers le centre-ville à la recherche de son mari après son arrestation par les autorités portugaises - un incident qui contribuera finalement à déclencher un soulèvement national. Présentant un casting de non-professionnels - dont beaucoup étaient eux-mêmes impliqués dans la résistance anticoloniale - cette œuvre historique du cinéma politique honore le rôle essentiel des femmes, ainsi que les épreuves qu'elles endurent, dans la lutte mondiale pour la libération.

Dans une mer de sable qu'on appelle désert, une arche, qu'on appelle aussi oasis. Une histoire de baisers anodins entre Myriam et Amin va bouleverser l'ordre établi pendant des générations, entre les différentes ethnies. Cette entorse aux vieilles conventions, dont personne ne demande ni ne connaît plus le sens, montre les frontières jusque là invisibles entre les ethnies. Pour ces frontières il n'y a pas de mots, celles qui sont visibles s'appellent racisme.Il existe un élément, pour lequel les différences sociales et raciales ne jouent aucun rôle, l'eau. Devant cette eau, tout le monde est égal et parce que cette égalité semble insupportable, les habitants détruisent ce qui est l'essence de leur vie.

Un village quelque part en Algérie. Orgueilleux et fanfaron, Mounir aspire à être reconnu à sa juste valeur. Son talon d'Achille : tout le monde se moque de sa soeur, Rym, qui s'endort à tout bout de champ. Un soir, alors qu'il rentre soûl de la ville, Mounir annonce sur la place du village qu'un riche homme d'affaires étranger a demandé la main de sa soeur. Du jour au lendemain, il devient l'objet de toutes les convoitises. Aveuglé par son mensonge, Mounir va sans le vouloir changer le destin des siens...

Ce film traite des conséquences de la guerre de libération algérienne. Georges Montero, un Français d'origine algérienne, dirige une conserverie d'olives à Oran. Il se rend à Paris pour une opération de la cataracte. Marinette, sa sœur, et Belka, son amie et récente immigrée, souhaitent qu'il rentre définitivement en France. Des frictions se développent entre les deux amis alors que Georges subit des pressions pour vendre son usine. Une amitié se développe entre Georges et son successeur, un franco-algérien qui entretient peu de liens son pays d'origine.

En mars 1954, un reporter américain se trouve à Hanoï, au moment où débute la bataille de Diên Biên Phu, pour couvrir la guerre entre la France et les résistants indépendantistes de la colonie française d'Indochine. Après une bataille de 57 jours, il assiste à la victoire capitale du Viêt-Minh sur le corps expéditionnaire français.

Charismatique, bagarreur et amoureux de la vie, Omar, jeune inspecteur des fraudes de Bab-El-Oued à Alger, est passionné de musique chaâbi ou hindoue qu’il enregistre dans les cinémas de la ville. Un ami lui donne, un jour, une minicassette sur laquelle une jeune fille lui susurre quelques mots… Le film tournant du cinéma algérien, décrivant avec humour le désœuvrement, l’ennui et la débrouille d’une grande partie de la jeunesse confrontée au chômage, au manque de logement et à la séparation des sexes.

Omar Zerrouki est un bandit à l'ancienne. Contraint à la cavale à Alger où il peut se cacher en raison de ses ascendances, il vit de petites magouilles, accompagné de son acolyte Roger. Mais le couperet tombe : la justice française le condamne à 20 ans ferme. Omar doit renoncer à la nationalité française pour ne pas être extradé. Alors qu'il n'a vécu jusqu'à présent que dans la violence, il doit se « ranger » et parvient à trouver un emploi dans une usine de pâtisseries. Mais la routine ne réussit pas à Omar : privé de l'adrénaline, il se met à trainer avec une bande de jeunes des rues d'Alger.

Neige, divorcée et mère de trois enfants, rend régulièrement visite à Émir, son grand-père algérien qui vit désormais en maison de retraite. Elle adore et admire ce pilier de la famille, qui l’a élevée et surtout protégée de la toxicité de ses parents. Les rapports entre les nombreux membres de la famille sont compliqués et les rancœurs nombreuses... Heureusement Neige peut compter sur le soutien et l’humour de François, son ex. La mort du grand-père va déclencher une tempête familiale et une profonde crise identitaire chez Neige. Dès lors elle va vouloir comprendre et connaître son ADN.

Madagascar, au tournant des années 1960 et des années 1970. Sur une base aérienne de l’armée française, les militaires vivent les dernières années insouciantes du colonialisme. Influencé par ses lectures de Fantômette, Thomas, un enfant qui n’a pas encore 10 ans, se forge progressivement un regard sur le monde qui l’entoure.

Train d'Enfer est un film français tiré d’une histoire vraie. Un soir de bal dans une petite ville, une bagarre éclate dans un climat teinté de racisme. Trois des meneurs se retrouvent au poste de police. Le lendemain, le 14 novembre 1983, dans le train Bordeaux-Vintimille, les trois hommes candidats à l'engagement à la Légion étrangère, rouent de coups Habib Grimzi, un algérien de 26 ans avant de le défenestrer. Une jeune femme, témoin du meurtre, alerte la police. L’enquête commence dans un climat de tension extrême. En ville, les provocations et les agressions se multiplient…

A Sétif, drame familial ayant pour personnage principal un petit garçon nommé Rabie qui cherche par tous les moyens à obtenir l'argent nécessaire à l'achat d'une chaise roulante pour sa soeur infirme.... Grand succès populaire dans lequel le réalisateur, Abderrahmane Bouguermouh, tourne en dérision le pouvoir, mais qui lui vaut une fois de plus la répression non-dite du pouvoir de l'époque.

"Gerboise bleue", premier essai atomique français effectué le 13 février 1960 dans le Sahara algérien, est le point de départ de la puissance nucléaire de la France. Il s'agit de tirs aériens radioactifs puissants effectués dans des zones appartenant à l'armée française. Suivront des essais souterrains, et ce même après l'indépendance de l'Algérie. De 1960 à 1978, 30 000 personnes auraient été exposées dans le Sahara. L'armée française a reconnu officiellement neuf irradiations. Aucune plainte contre l'armée ou le Commissariat à l'Energie Atomique n'a abouti. Trois demandes de commission d'enquête ont été rejetées par la commission de la défense nationale. Pour la première fois, les derniers survivants témoignent de leur combat pour la reconnaissance de leurs maladies, et révèlent dans quelles conditions les tirs se sont véritablement déroulés. Le réalisateur se rend sur le point zéro de "Gerboise Bleue", interdit d'accès pendant 47 ans par les autorités algériennes.

Longue quête d’un réalisateur spécialisé dans les films de commande, qui après une dépression redécouvre ses proches, son quartier la Casbah, lui-même. Pris en main, quelques temps, par son voisin islamiste, c’est surtout la rencontre avec un vieux projectionniste lui restituant une histoire censurée du cinéma et de l’Algérie, qui l’aide à muer, et à accepter ses propres fantasmes, incarnés par Marilyn Monroe et l’Andalouse.

Pendant la colonisation française, un jeune Algérien est exclu du lycée français où grâce à la position qu'occupe son père au village il peut étudier. Pour le père dont le rêve est de voir son fils gravir les échelons de l'échelle sociale c'est la catastrophe, le jeune homme décide alors d'aller travailler à la mine. Une grève générale sévèrement réprimée lui fera prendre conscience de la lutte de classes et s'engage aux côtés des résistants contre les discriminations et l'oppression coloniale.