Vingt ans après la rétrocession de Hong Kong à la Chine, la jeune génération, politisée, se dresse face à Pékin pour réclamer le suffrage universel et la démocratie. Ils sont nés aux alentours de 1997, année où le Royaume-Uni a rétrocédé Hong Kong à la Chine. Depuis cette date et jusqu’en 2047, la République populaire s’est engagée à maintenir les systèmes économique et législatif ainsi que le mode de vie propres à l’île, à travers la politique "un pays, deux systèmes", qui s’applique dans la région administrative spéciale de Hong Kong. Dans ce paysage, une génération de jeunes gens politisés se fait connaître et dénonce l’autoritarisme croissant de Pékin, qui se manifeste, par exemple, par le refus d’accorder le suffrage universel aux Hongkongais, le fait que les candidats au pouvoir exécutif doivent être adoubés – autrement dit, choisis – par le parti communiste chinois ou encore la tentative d’imposer des cours "d’éducation patriotique" aux enfants.

À travers les âges, avec leurs manigances, les hommes rusés ont fait de l'argent un outil pour parvenir à leurs vils objectifs. Avec l'apparition de l'entreprise privée, l'argent utilisé comme moyen de repousser les limites du troc a permis au tricheur d'exploiter l'honnête homme qui, pour se protéger, a fait appel à la protection du gouvernement, mais a vite découvert qu'il faisait face à deux voleurs : le courtier et le pilleur politique qui travaillaient main dans la main contre lui. Avec cette combine, le courtier a acquis le prestige de l'approbation politique accordée en vertu de la loi et l'État a obtenu un moyen douteux d'imposer des impôts aux citoyens (par le biais d'un impôt caché appelé l'inflation). C'est une alliance vicieuse, qui reste vicieuse. »

Mobilisés par Joshua Wong, un ado militant, les jeunes citoyens de Hong Kong manifestent, désireux de préserver leur histoire et leur autonomie face à la Chine.

Aux États-Unis d'Amérique, les lobbyistes, les entreprises et les milliardaires investissent des millions de dollars pour s'assurer qu'un candidat approprié, enclin à soutenir leurs ambitions personnelles et leurs projets économiques, remporte une élection, ce qui affecte inévitablement tout, de la sélection des responsables locaux aux élections présidentielles, crée d'innombrables conflits d'intérêts et sape ce qui était censé être une démocratie modèle.

Né en 1967, le Méliès, cinéma associatif grenoblois, s’est réinventé avec son agrandissement en 2009. Vincent Sorrel a voulu filmer la reconstruction de cette institution, qui a failli disparaître à cause du manque de soutien de ses tutelles. Les travaux, le public, la programmation, mais aussi le devenir des salles Art & Essai, l’exploitation, la salle de cinéma comme lieu de proximité, d’échanges et de transmission de cinéphilie, ce sont toutes ces questions qu’aborde Le Nouveau monde.