Ce sont les premières images tournées dans les maquis de l'ALN, caméra au poing, à la fin de l'année 1956 et en 1957. Ces images de guerre prises dans les Aurès-Nementchas sont destinées à être la base d'un dialogue entre français et algériens pour la paix en Algérie, en montrant l'existence d'une organisation armée proche du peuple. Trois versions d'Algérie en flammes sont réalisées : française, allemande et arabe. Dès la fin du montage, le film circule sans aucune coupure à travers le monde, excepté en France où la première projection a lieu en Sorbonne occupée en 1968. Certaines images du film ont circulé et se retrouvent dans des films, notamment des films algériens. À cause de l’émoi provoqué par ce film, il est obligé de passer dans la clandestinité pendant 25 mois. Après la déclaration d’indépendance, il fonde le premier Centre Audiovisuel Algérien.

Le documentaire examine en profondeur cette industrie de plusieurs milliards de dollars de chiffre d'affaires que représentent l'élevage et la chasse au gros gibier en Afrique et aux États-Unis. Le film explore les conséquences complexes de cette valeur économique pour les animaux sauvages, en particulier les espèces rares et menacées comme le lion, les éléphants et les rhinocéros. Est-ce cruel ou faux de traiter les animaux sauvages comme des produits de base ? Est-ce que l'élevage, l'agriculture et la chasse ne constituent pas finalement la seule façon de les protéger ?

THE GREAT GREEN WALL est Le projet ambitieux de faire pousser un mur d'arbres de 8 000 km s'étendant du Sénégal à l'Ethiopie. Cette ceinture doit lutter contre la désertification progressive de la région due aux changements climatiques mais également d'éviter les conflits croissants et les migrations massives. La musicienne malienne Inna Modja nous accompagne dans ce voyage musico-écologique le long de cette grande muraille verte et nous aide à comprendre ce qui n'est plus uniquement un enjeu africain mais mondial !

Les Allemands ont colonisé la Namibie, en Afrique australe, pendant une brève période, de 1840 à la fin de la Première Guerre mondiale. L'histoire de ce que l'on appelle le Sud-Ouest africain allemand (1884-1915) est hideuse ; un récit caché et réduit au silence de pillage et de génocide.

René Vautier est-il le « papa » du cinéma algérien? Le cinéma algérien est-il vraiment né dans les maquis durant la guerre de libération nationale ? Quelle est la nationalité du film "Algérie en flammes" ?. René Vautier, premier cinéaste "Breton" à avoir filmé dans les maquis algériens à la frontière algéro-tunisienne, répond à ces questions posées par Nasredine Guénifi un ancien du centre audiovisuel d'Alger que René Vautier dirigea de 1962 à 1964. Dans cet entretien exclusif, René Vautier relate ses premiers contacts avec l'ALN puis, avec Abane Ramdane qui l'autorisa à réaliser en toute indépendance « Algérie en flammes » le film qui allait faire connaitre au monde la lutte du peuple algérien. René Vautier se défend d'être « le papa » du cinéma algérien mais d'avoir été le déclic qui a permis à la révolution de se doter d'une nouvelle arme: le cinéma.

Des Algériens non-musulmans ont participé activement à la guerre pour l’indépendance de l’Algérie. Ces combattants sont aujourd’hui injustement oubliés ou méconnus. Parmi eux, le Docteur Daniel Timsit né à Alger, en 1928 dans une modeste famille de commerçants judéo-berbères. Disparu le 1er aout 2002, il est enterré dans le sud de la France, enveloppé dans son burnous. Le cinéaste Nasredine Guenifi a filmé son témoignage entre janvier et juin 2000 à Paris. Daniel Timsit évoque ses origines judéo-berbères et les raisons qui ont déterminé son engagement anticolonialiste. Pour finir, il rejette fermement l’opinion de ceux qui, Algériens ou non, regrettent "l’Algérie française" en prenant pour prétexte les maux actuels dont souffre son pays. Il souligne que "le peuple a des ressources, l’Algérie plurimillénaire en a vu d’autres, elle s’en sortira". Un bouleversant témoignage d’un homme d’une grande humanité.

Au coeur des monts des Aurès, un des maquis de la révolution algérienne, les villageois témoignent de la dureté des premiers combats et de leur exil. Alger, entourée par les bidonvilles et constituée de quartiers pauvres et riches, continue à vivre malgré les actes terroristes de l’OAS, qui ont paralysés son économie, et l’émigration de nombreux Algériens vers la France. Devant le lourd bilan de la guerre, la priorité est à la reconstruction du pays. Les premiers efforts sont mis sur l’éducation et l’agriculture. Dans la plaine de la Mitidja, le regroupement des paysans et des ouvriers agricoles en comités de gestion a posé les bases de la réforme agraire qui permettra la relance de la production agricole et la reconstruction des villages.En visite, des ministres viennent promettre aux paysans la prospérité et la justice... Le film fut interdit en France et en Algérie mais obtint le Grand prix du festival international de Leipzig en 1965.

Parlons Grand-mère est un court métrage documentaire sénégalais de 1989. Djibril Diop Mambéty a suivi et filmé le tournage de Yaaba, le deuxième long métrage d'Idrissa Ouédraogo. Un documentaire bourré d'anecdotes humoristiques sur les dangers du tournage de films au Burkina Faso.

Le 4 décembre 1977, le dictateur Jean-Bedel Bokassa, se couronne « empereur de Centrafrique », un petit pays de deux millions d'habitants. Il reproduit, pour l'occasion, le sacre de Napoléon Bonaparte, dans le palais omnisport de Bangui. Tyrannique, sanguinaire, cannibale, Bokassa (1921–1996) devient après sa chute, deux ans plus tard, l'incarnation des excès et des turpitudes de l'Afrique post-coloniale. S'il a cristallisé les fantasmes de l'opinion, c'est à cause des images sidérantes et scandaleuses de son couronnement.