Don Giovanni, séducteur et manipulateur, multiplie les conquêtes jusqu'au jour où le fantôme du Commandeur (que Don Giovanni a tué) revient pour se venger.

A Mantoue et dans ses environs, au XVIème siècle. Rigoletto, bouffon du Duc de Mantoue, séducteur dépravé, protège secrètement sa fille Gilda à l’abri des regards et des dangers. Aussi la malédiction du Comte Monterone à son égard terrifie-t-elle Rigoletto, dont le costume de bouffon de cour cache un père aimant et protecteur. Séduite par le Duc de Mantoue, puis enlevée par les courtisans qui la mènent jusqu’à la chambre de leur maître, Gilda s’enflamme pour son amant volage, son premier amour. Rigoletto s’estime déshonoré et entreprend de se venger du Duc, qui court se gaver d’autres femmes sitôt Gilda séduite : le bouffon engage le spadassin Sparafucile pour qu’il tue le Duc en pleine nuit. Mais Gilda, éprise jusqu’au bout de l’homme qui l’a conquise, se glisse secrètement à sa place au moment où l’assassin doit frapper, et tombe sous ses coups : c’est le corps de sa fille que Rigoletto récupère, effondré : c’est là l’ultime volet de la malédiction de Monterone.

Jonas Kaufmann et Anna Caterina Antonacci apportent une intensité érotique rare au drame de Don José et Carmen dans cette interprétation passionnée et sombre d'un opéra très populaire. Kaufmann utilise brillamment sa voix de ténor et ses postures pour représenter un homme détruit par l'amour de Carmen. Quand à l'objet de son désir, Antonacci nous la livre dans une performance physique incomparable.

Le dernier opéra de Puccini est un spectacle grandiose rempli de couleurs vives, de danses et de drames dans une mise en scène classique d’Andrei Serban.