Le coulage de la flotte allemande internée à Scapa-Flow (Iles Orcades), le 21 juin 1919. Nous savons qu’aux termes d’une des stipulations de l’armistice conclu avec l’Allemagne, le 11 novembre 1918, les navires de guerre de surface de cette puissance devaient « être immédiatement désarmés et internés dans des ports neutres ou alliés, et y demeurer sous la surveillance des Alliés et des États-Unis, des détachements de garde étant seuls maintenus à bord ». En fait, l’ensemble des navires désignés par les Alliés, soit 11 cuirassés, 5 croiseurs de bataille, 7 croiseurs légers et 50 destroyers, avait été, peu de jours après l’armistice, réuni dans la baie de Scapa-Flow, au centre de l’archipel des Orcades, c’est-à-dire au nord de L’Écosse, et y demeurait depuis lors, sous la surveillance des autorités navales anglaises, mais sous l’autorité effective de l’amiral allemand von Reuter.
Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer. Agnès a choisi le cinéma. JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air. Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR. Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés. Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant de leurs différences.
Ce film nous montre une journée à Berlin, au rythme de cette époque, commençant au petit matin et se terminant dans la nuit la plus profonde
L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat, ou L'arrivée d'un train à La Ciotat, est un film français réalisé par Louis Lumière en 1895, sorti en janvier 1896, dont il existe plusieurs versions.