En 1960, Bachir, neuf ans, rêve de devenir fils de martyr car il a entendu dire que les enfants de martyrs obtiendront tout après l’indépendance. Il met en place tout un plan afin de se débarrasser d’un certain François, ennemi de son pays, tandis que son père, Saddek, l’a abandonné avec sa mère et ses frères. A travers cette fiction, le film se penche sur la vie et les visions des petits Algériens pendant la guerre de Libération nationale. Karim Traïdia revient sur sa propre enfance pendant la guerre d’Algérie (1945-1962). Sur un registre humoristique il raconte les aventures d’un jeune enfant et ses amis innocents sur fond d’une guerre sans merci qui fait rage.

" Ici, c'est une famille de Français moyens devant leur télévision. Ailleurs, ce sont des combattants palestiniens filmés avant les massacres de Septembre noir." (JLG, 1976). "On est venu ici pour étudier ça : apprendre, tirer des leçons, si possible enregistrer ces leçons, pour les diffuser ensuite ici même, ou ailleurs dans le monde. Il y a presque un an, deux d'entre nous sont venus enquêter au Front démocratique. Puis un autre est allé au Fath. Nous avons lu les textes et les programmes. En tant que maoïstes français, nous avons décidé de faire le film avec le Fath dont le titre est Jusqu'à la victoire. Nous laissons les Palestiniens, au cours du film, dire eux-mêmes le mot: "Révolution". Mais le avrai titre du film, c'est Méthodes de pensée et de travail du mouvement de libération palestinien." (JLG, Manifeste, juillet 1970)

Après avoir perdu son caporal au combat, le sergent Thomas Beckett, tireur d'élite d'exception, est décidé à travailler en solo. Mais ce n'est pas du goût de ses supérieurs qui lui imposent un premier de classe, Richard Miller, un champion de tir olympique sans aucune connaissance du terrain. Malgré leurs différences, les deux hommes doivent ensemble réaliser une mission importante : exécuter un général panaméen.

Décembre 1940 : un petit groupe de soldats soviétiques s’échappe de la ville assiégée de Vyazma. Alors qu’ils tentent de rejoindre leurs compagnons, ils se retrouvent piégés face à une unité spéciale de la Wehrmacht. Alors que le combat semble perdu d’avance, ils vont trouver une aide inespérée auprès d’un mythe: le Red Ghost. Un fantôme que personne n’a jamais vu et qui sème la mort parmi les Nazis.

La reconstitution de la bataille d'Isandlwana ayant opposée les britanniques aux zoulous.

Premier volet d'une trilogie sur la liberté, "Lovers" évoque les amours contrariées d'une jeune française, Jeanne, et d'un peintre yougoslave, Dragan, qui réside sans visa en France. L'amour est ici peint comme une ultime résistance au chaos du monde. L'histoire d'amour de Jeanne et Dragan est valorisée par le danger qui lui donne sa dimension tragique Si l'économie est devenue mondialiste, les histoires entre les individus ne peuvent pas l'être.

Juste après la guerre, le lycéen yougoslave Ive rejoint les victorieux partisans de Tito envoyés purger les zones rurales des monarchistes, prêtres et collaborateurs qui s’y trouvent... Le cinéaste yougoslave Zivojin Pavlovic relate de façon désillusionnée les purges sanguinaires de l’après-guerre (1969).

Les deux ennemis de guerre, le partisan slovène Berk et le soldat allemand Bitter, se rencontrent lors de vacances en Espagne. Se remémorant la guerre à travers la conversation, Berk se souvient d'Anton, son camarade avec qui il avait passé le plus de temps.