La savane est-africaine, qui possède l’un des biotopes les plus riches au monde, abrite près de deux millions de grands herbivores qui vivent sous la menace permanente des prédateurs. Les carnivores, comme les guépards, les lions ou les léopards, se trouvent, eux, au sommet de la chaîne alimentaire. Perçus, dans l’imaginaire collectif, comme féroces et dominateurs, ils sont surtout vulnérables, car dépendants de leurs proies. Idées reçues En analysant la manière dont les régimes alimentaires des espèces influent sur leur mode de vie, ce film bouleverse les idées reçues : tandis que certains phytophages – les zèbres, notamment – sont capables de se battre violemment, des carnassiers tels que les lions partagent leur nourriture, se câlinent et adoptent un comportement éloigné de ce que l’on pourrait attendre des "rois de la savane".

Des hommes et des femmes qui appartenaient à la classe moyenne inférieure ont basculé dans la pauvreté. Enquête sur le « précariat », cette nouvelle classe sociale composée d’actifs vivant dans l'insécurité financière.

Après avoir parcouru le monde, le caméraman animalier Vianet Djenguet retourne en Afrique centrale, dans une région proche de celle où il est né et a grandi. Un mission de trois mois qui lui tient à cœur l'attend en RDC, dans le parc du Kahuzi-Biega. Pour documenter leur processus d'habituation, Vianet va tenter de s'approcher au plus près des gorilles des plaines. Afin de familiariser les gorilles à la présence des touristes, Vianet devient de plus en plus proche d'un groupe extraordinaire par sa taille et par la personnalité de son mâle alpha, le dos argenté Mpungwe. Mais cette démarche fait naître des doutes chez le caméraman. L'habituation est-elle la garantie de la survie des gorilles ou les rend-elle plus vulnérables ?

Ultime "roi africain", Joseph Désiré Mobutu fut un des plus anciens et des plus tenaces dictateurs issus de la guerre froide et de la décolonisation. Novembre 1965. Avec l'aide de la CIA, Mobutu réalise un coup d'État militaire et prend le pouvoir dans l'ex-Congo belge. Il rebaptise le pays "Zaïre" et impose à son peuple une paix fondée sur la peur, la violence, la répression. En moins d'un quart de siècle, ce jeune sergent de l'armée coloniale devient un des hommes les plus craints et les plus riches du monde. Allié à l'occident, il édifie la pyramide d'un pouvoir autocratique et prédateur, cimenté par l'argent. Il distribue faveurs et disgrâces, et règne sans partage sur les ruines d'un pays ravagé par la corruption. Mobutu, roi du Zaïre, c'est l'histoire d'un destin exceptionnel fait d'ambitions et de grandeurs, de trahisons et de lâchetés.

Fernand Melgar porte son regard vers la fin du parcours migratoire. Au centre de détention administrative de Frambois, des hommes sont emprisonnés dans l’attente d’un renvoi du territoire helvétique. Leur demande d’asile a échoué, ils sont sommés de repartir après, pour certains, avoir passé plusieurs années en Suisse, travaillé, payé des impôts, fondé une famille.

Le Festival Panafricain d'Alger (ou Panaf) est l'une des plus grandes manifestations culturelles d'Afrique et s'est déroulée en 1969 puis 40 ans après en juillet 2009 en Algerie. Au cœur d’un festival resté dans les annales, le film se nourrit d’archives des luttes d’indépendance et d’entretiens avec des représentants de mouvements de libération et d’écrivains africains. William Klein suit les principales étapes du festival qui fut qualifié "d’opéra du tiers-monde" à sa manière particulière : le spectateur est plongé au milieu de l’action dans les rues d'Alger. Époque des indépendances et contexte politique africain était assez mouvementé, de nombreux leaders africains de mouvements de libération dont les Black Panthers des USA étaient présents.

Le film accompagne le processus créatif jusqu'à la représentation. Le groupe est convaincu que le sujet reflète en bien des points sa propre situation de vie dans la vallée.

Homme de réseau qui régna sur tout le continent africain sous De Gaulle, Pompidou et Chirac, Jacques Foccart reste une figure mystérieuse.

Deana Uppal dévoile l'histoire des Gadia Lohars, jadis armuriers royaux en Inde, et aujourd'hui forgerons nomades réduits à fabriquer des outils à partir de ferraille.