Alors qu'à la fin du XIXe siècle vivaient dans l'Empire tsariste plus de la moitié des Juifs du monde (près de 5 millions), cet espace a été vidé de ses Juifs par les massacres qui ont accompagné la guerre civile et ceux perpétrés pendant la Seconde Guerre mondiale, mais également par un mouvement migratoire continu.
En 2049, la Chine a prévu de dominer le monde. Dit comme ça, voilà qui sonne un peu comme un rencard coché sur le calendrier des trucs super importants à ne pas louper. Mais là, aucun risque d'oublier, la date est arrêtée. Programmée même pour être célébrée comme il se doit. La République populaire de Chine fêtera alors ses 100 ans et la symbolique prendra tout son sens. Vaste projet planifié dans le « rêve chinois », le programme du parti communiste porté par Xi-Jinping, président souverain (à vie), premier leader depuis Mao à concentrer tous les pouvoirs. Tonton Xi (son surnom) conduit cette conquête chinoise d'une main ferme et au prix d'un capitalisme ultra combatif. Le Monde selon Xi-Jinping, magistral documentaire de Sophie Lepault et Romain Franklin, est un exposé brillant – et un brin inquiétant – qui décrypte avec méthode et expertise la marche en avant de l’empire du Milieu. Mais comment la Chine va-t-elle réussir à commander le monde ?
Documentaire de Juan Gamero, F. Rios, Mariona Roca, Mitzi Kotnik, sur l'Espagne libertaire de 1936 dans lequel une trentaine d'anciens militants anarchistes témoignent de l'application concrète de l'anarchisme par plusieurs millions de personnes en Catalogne et en Aragon.
Juan Carlos a longtemps été pris pour un héritier insignifiant. Pourtant, il a réussi à faire de son règne, l'une des plus belles pages de l'histoire de l'Espagne : celle de sa renaissance et du retour de la démocratie après 40 ans de dictature franquiste. Beaucoup l'avaient pris pour un pantin, à commencer par Franco lui-même qui l'avait fait revenir au pays pour en faire son successeur officiel. Mais contre toute attente, après la mort du tyran, le jeune roi va parvenir à réconcilier un pays déchiré par la guerre civile en le guidant vers la démocratie. Un parcours personnel ponctué de renoncements, de trahisons, de déchirures et de drames mais aussi de courage permettant au pays de connaître une ouverture sur l'Europe et une véritable explosion aussi bien économique que culturelle. Il y a un an, pour la première fois et juste avant de céder sa couronne, il a accepté de se raconter.
L'écrivain, journaliste américain Hunter S. Thompson, génial fauteur de troubles, précieux témoin d'une époque unique, sorte de poète, voire de prophète halluciné, amoureux désespéré d'une Amérique qui n'a cessé de le tromper, appartient à cette race de phénomènes typiquement «sixties» dont on ne retient généralement que les frasques. Ayant très jeune pris conscience que son appartenance à la classe moyenne inférieure le privait de privilèges accordés à ses amis mieux nantis, le jeune homme a développé un goût extrême pour la provocation. Celle-ci est devenue le carburant principal de son métier de journaliste. Chacune de ses investigations ont été plutôt des immersions, donnant naissance à des enquêtes bourrées d'anecdotes, d'expériences souvent à la limite de la légalité...
Consacré au grand auteur-compositeur Victor Jara, fondateur du mouvement de la Nueva Canción latino-américaine et assassiné par les militaires chiliens pendant le coup d’Etat de 1973, ce documentaire est à la fois passionnant sur le fond et relativement insatisfaisant quant à la forme.