"Pensées d'Alexandrie", "Bises du Caire"… C'est l'été. Ils ont pris leur voiture, roulé dans des autocars, volé dans des avions et visité appareil photo en bandoulière quelque contrée lointaine hérissée de monuments et autres "choses à voir", telles l'Égypte, la Grèce, l'Inde ou le Bordelais. Alors comme ils s'ennuient un peu loin de leur home sweet home, les Rouchon écrivent aux Brochon et réciproquement – on est polis tout de même! Ils s'envoient des cartes postales pas piquées des hannetons. Dans ces lettres du front de la société des loisirs, François Morel en "moqueur mélancomique" s'amuse avec un humour souvent tendre, parfois mordant, de ce besoin irrépressible de changer de décor pour finalement lorgner d'un oeil lassé les pyramides et tous ces siècles qui vous contemplent en songeant au repas du soir (le vin y est gratuit et à volonté) et aux amis restés au pays.

En 1988, Christian Fechner, producteur de films à succès, appela Jean-Michel Ribes pour évoquer avec lui un projet d'émission comique à grand spectacle. Ce dernier lui proposa l'idée d'un grand hôtel de luxe où le monde entier et ses absurdité pouvait apporter sa folie. L'émission "Palace" était née. Jean-Michel Ribes réunit les principaux auteurs de "Merci Bernard", à savoir Roland Topor, Jean-Marie Gourio, Gébé et François Rollin, qui furent rejoints par les dessinateurs Wolinski et Willem.

La Comédie presque française s'attaque à un autre classique de Molière, «L'école des femmes». Un fop comme un héros, une héroïne séduisante et une histoire d'amour contrariée : les ingrédients sont là, mais la mise en scène n'est pas classique. La troupe invite les spectateurs à une version Bollywood, basée sur la pièce de Molière.

À Kyoto, un lycéen tente par tous les moyens dont il dispose d’attirer l’attention de la jeune fille dont il est amoureux.

Recherchés pour un crime qu'ils n'ont pas commis, Arthur et Maurice, qui rêvent de devenir acteurs, se réfugient clandestinement à bord d'un paquebot. A bord des personnages interlopes et un navire qui va droit à la catastrophe, à moins qu'Arthur et Maurice ne fassent leur grand numéro de héros.

George Dandin est un riche paysan. En échange de sa fortune, cédée à monsieur et madame de Sotenville, il acquiert un titre de noblesse, (Monsieur de la Dandinière), un rang et une épouse, Angélique. Mais sa jeune femme n’a jamais voulu cette union. Elle se refuse à lui faire un enfant. Devant cette épouse rebelle qu’il ne parvient pas à attirer dans son lit, Dandin ne peut rien. Il ne peut empêcher Clitandre, gentilhomme libertin de la Cour, de courtiser ouvertement Angélique. George Dandin tente de réagir, mais les deux aristocrates n’ont que faire des basses accusations de coq de village et humilient cruellement l’infortuné bourgeois. Angélique peut compter sur l’appui de sa servante Claudine. Lubin est l’entremetteur de Clitandre et le soupirant de Claudine. Dandin ne peut compter que sur lui-même...

Paris, 1932. Grands bourgeois, les Galvoisier cherchent une demoiselle de compagnie pour leur fille Christiane. Ils ignorent que celle-ci a déjà commis le pire écart et est sur le point de ne plus pouvoir en dissimuler les suites. La nouvelle "demoiselle" est une vieille fille sèche, rébarbative, autoritaire, mais d'une haute moralité. C'est elle qui recevra l'aveu de la jeune fille qui songe au suicide ; la vieille fille va se faire la complice de l'adolescente. Enregistrée le samedi 26 octobre 1968 au Théâtre Marigny, à Paris.