En Allemagne, durant la Seconde Guerre mondiale. Des officiers alliés, connus pour leur goût de l'évasion, mais ayant toujours échoué jusqu'ici, sont transférés dans un camp de prisonniers dirigé par von Luger. Leur capitaine, Ramsey, prévient celui-ci qu'il est de leur devoir d'essayer sans cesse de s'évader, afin que l'ennemi n'ait point de répit. Incorrigible, Hilts tente la belle aussitôt et se retrouve au cachot.

Henri "Papillon" Charrière, un malfrat de petite envergure, est jugé à tort pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Celui-ci est condamné à vie dans une prison d'une colonie française : le bagne de Cayenne. Mais Papillon n'a qu'une seule idée en tête : s'évader. Malheureusement, ses régulières tentatives sont toujours restées sans réussite. Devant son acharnement, les dirigeants l'envoient sur Devil's Island, une prison dans la prison, dont jamais personne n'a réussi à s'échapper. Une épreuve terrible pour Papillon, qui découvre l'enfer de l'environnement carcéral...

La prison de Carandiru, à São Paulo, est la plus grande d'Amérique latine. Dans cet endroit surpeuplé et délabré, un célèbre médecin doit mener un programme de prévention contre le sida. Habitué à la médecine haut de gamme, il va devoir apprendre à se débrouiller en se fiant à son instinct. Peu à peu, il découvre les détenus, leur monde à part, leur humanité et leur fabuleuse envie de vivre. A force de contacts et de temps, il gagne leur respect et partage leurs secrets. A travers son regard, c'est toute la tragédie sociale d'un pays qui se révèle, jusqu'au jour du terrible massacre de Carandiru...

La bataille de Guadalcanal fut une étape clé de la guerre du Pacifique. Marquée par des affrontements d'une violence sans précédent, elle opposa durant de longs mois Japonais et Américains au coeur d'un site paradisiaque, habité par de paisibles tribus mélanésiennes. Des voix s'entrecoisent pour tenter de dire l'horreur de la guerre, les confidences, les plaintes et les prières se mêlent.

En septembre 1944, l'opération du maréchal Montgomery débute malgré le désaccord du général américain Patton. Il s'agit d'un coup décisif afin de précipiter la chute du IIIe Reich. Pour cela, il faut s'emparer des six principaux ponts sur le Rhin et les tenir afin de faire franchir les blindés et l'infanterie. L'opération sera un échec, les alliés perdront 17 000 hommes.

Henry, un petit délinquant, est envoyé à Alcatraz dans les années 30. Après une tentative d'évasion ratée, il est placé trois ans en cellule d'isolement, alors que le temps réglementaire y est de 19 jours maximum. Il en sort à moitié fou et décidé à se venger de celui qui l'a trahi.

La belle et fantomatique Hee-jin s'occupe d'îlots de pêche au beau milieu d'un site naturel idyllique. Silencieuse, elle accueille les clients et survit en vendant de la nourriture et des boissons. Elle se prostitue occasionnellement.Un jour, Hyun-shik, un homme plus désespéré que les autres, débarque sur cet îlot. A la ville, il a tué sa femme et cherche dorénavant un endroit pour disparaître et oublier sa peine. La souffrance de cet homme intrigue Hee-jin.

Le porte-avions américain Nimitz disparaît au cours d'une mission de routine, pris dans un gigantesque orage magnétique. À son bord, l'équipage comprend bien vite qu'ils sont revenus en 1941, près de Pearl Harbor, à la veille de l'attaque japonaise. Pourront-ils modifier le cours de l'Histoire ?

David Daguerre s'échappe de prison, la police tente de le faire passer pour un fou mais il détient un secret pouvant faire renverser un gouvernement. Un couple, Julia Vandal et Thomas Berthelot le recueillent, ce dernier le croit et l'aide à passer la frontière.

Freddy (Maurice Compte), un jeune "routard" ténébreux, part pour Oklahoma City retrouver son père qu'il n'a pas vu depuis son enfance. Il fait la rencontre, dans une station service, d'Albert (Pady Connor), un adolescent qui désire rejoindre sa vraie mère, qu'il n'a jamais connue, à Reno. Ce dernier se moque avec des gestes obscènes d'un automobiliste qui vient faire le plein.Ils n'ont rien en commun : l'aîné est taciturne, toujours sur le qui-vive, hanté par l'idée d'une paternité trop précoce, tandis que l'autre est un joyeux lutin qui ne tient pas en place. Et pourtant, ils vont désormais faire la route ensemble, entre auto-stop et trains de marchandises, et monter quelques coups qui pourraient bien mal tourner pour l'un d'eux.

1944-1945 : Adolf Hitler va mal, très mal. Il est déprimé et profondément vexé par cette guerre contre les Alliés, qui est quasiment perdue. Le ministre de la propagande Joseph Goebbels tente alors désespérément de le remettre sur pied afin de lui faire tenir un grand discours à Berlin, « comme au bon vieux temps ». Mais pour cela, Hitler a besoin d'un coach pour le motiver. Goebbels se souvient alors de Grünbaum, un professeur de théâtre juif. Ce dernier, emprisonné dans le camp de concentration de Sachsenhausen, se voit immédiatement libéré pour refaire d'Hitler un véritable dictateur. Au programme de sa remise « en forme » : des exercices de respiration ou quelques astuces psychologiques pour faire taire sa mauvaise conscience...

Après avoir decidé de dépanner un vieux complice, un ancien voleur de voitures va être confronté à deux camps adverses aux méthodes étrangement similaires: la pègre et la police.

Sweetback, le héros est au début un petit gigolo qui anime des shows pornographiques dans une maison close. Son proxénète le loue à la police pour effectuer un faux témoignage. Pendant le trajet, les agents de police tombent sur une manifestation pro-black et arrêtent un des leaders du mouvement. Alors qu’ils sont en train de passer à tabac le jeune révolutionnaire, Sweetback sort de son mutisme et tue ces policiers.Le film prend alors une autre tournure, notre héros a fait un grand pas pour sortir de cette immense spirale de passivité. La suite des évéments se résume assez bien par l’expression « Running Movie », où Sweetback est en cavale et tente d’échapper à cette interminable traque. Il va passer dans de multiples ghettos avant d’atteindre la frontière mexicaine.Le film nous présente une multitude d’éléments cycliques, du montage à la thématique, dans lesquels Sweetback passe et semble s’être libéré.