Le 7 décembre 1941, à 7h53, le Japon lance une attaque surprise contre la flotte américaine ancrée paisiblement dans la base de Pearl Harbor. Mais, loin d'être intimidés et de rechercher la paix avec Tokyo, comme l'espéraient les dirigeants nippons, les Américains font bloc autour de leur président Franklin Roosevelt et entrent en guerre. Le conflit devient vraiment mondial. Pourtant, Pearl Harbor n'a pas révélé tous ses mystères.

Le 6 juin 1944, alors que le Débarquement débute sur les plages normandes, Hitler comprend qu'il a besoin de renforts. Le leader nazi fait appel à la division blindée SS Das Reich, une unité d'élite basée à Montauban. Quinze mille hommes prennent alors la route avec une double mission : rejoindre au plus vite la Normandie et nettoyer les maquis français des résistants qui ne manqueront pas de s'interposer. Cette unité d'élite, composée de jeunes engagés – dont des Alsaciens – et de vétérans rompus aux méthodes punitives, va multiplier les atrocités, notamment à Tulle (98 hommes choisis au hasard et pendus à des balcons ou à des réverbères) puis, plus effroyable encore, le massacre de la population d'Oradour-sur-Glane (642 morts). Soixante-dix ans après, l'histoire retient aussi que la plupart des bourreaux n'ont jamais été inquiétés ou ont été amnistiés.

Une femme française de 90 ans, qui fut membre de la Résistance sous l'Occupation nazie, entreprend pour la première fois un voyage en Allemagne, 74 ans après la fin de la Seconde guerre mondiale. L'objet de son périple est la visite du camp de concentration de Dora, où son frère fut assassiné par les nazis.

En montrant les vestiges existants sur le terrain, Auschwitz Projekt présente la première opération de grande envergure visant l'aménagement territorial de l'Europe de l'Est annexé au Grand Reich. Ici sont réunies toutes les politiques mises en oeuvre par l'État nazi : la politique territoriale, la politique démographique et raciale, la politique concentrationnaire, la politique d'extermination, la politique industrielle, la politique agricole et celle de la recherche scientifique. Auschwitz est en réalité l' « immanence incandescente » du projet hitlérien.

Nous pensions tout connaître sur l'Holocauste. Ce n'est pas le cas. Avant les camps de la mort, des millions de victimes ont été assassinées par de balles en Europe de l'Est. Personne ne sait combien ont été tuées et les morts n'ont jamais été retrouvés. Aujourd'hui, des équipes d'enquêteurs utilisent des analyses médico-légales et des technologies de pointe pour établir la véritable ampleur de l'Holocauste.

"Pétain et les francs-maçons" met en lumière un pan peu connu du régime pétainiste, sa lutte contre les francs-maçons. Fondé sur des documents d’archives inédits, ce documentaire raconte et décrypte ce que fut l’antimaçonnisme du régime de Vichy – la seule politique répressive directement impulsée par le maréchal Pétain. Retraçant et entremêlant les parcours de « collabos » et de francs-maçons engagés dans la Résistance entre Paris, Lyon ou Vichy, ce film met en lumière un pan peu connu de l’histoire du régime pétainiste et de sa politique de collaboration avec l’occupant. Pour réaliser ce documentaire Jean Barat s'est servi de documents d'archives inédits, provenant notamment du musée de la Franc-maçonnerie du Grand Orient et de l'ECPAD. Cette collaboration, entre le réalisateur et l'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD), a permis d'illustrer, avec des archives d'images nouvelles, cette répression instituée par le régime de Vichy.