À partir d’entretiens avec ses deux enfants adolescent·es et activistes, le réalisateur de ce film tisse une réflexion intime sur une jeunesse suisse prise entre crise climatique et pandémie, mais qui continue à croire et à s’engager malgré tout. Comment imaginer encore un monde qui fait rêver?

Sur une musique de Philip Glass se succèdent des images de nature, de vies sociales, d'individus, de paysages somptueux arrachés à la paix de la Création par des bulldozers, des brouillards de pollution... Ce film nous emmène dans des lieux situés aux quatre coins des États-Unis et nous montre le lourd tribut que la technologie moderne fait payer aux humains et à la planète. Ce poème visuel ne contient ni dialogue ni narration vocale : son ton est donné par la juxtaposition d'images et la musique exceptionnelle de Philip Glass.

Il était une fois l'histoire d'un chêne pédonculé (Quercus robur), né en 1810, âgé de 210 ans, devenu un pilier en son royaume. Ce film d'aventure spectaculaire rassemble un casting hors du commun : écureuils, balanins, geais, fourmis, mulots... Tout ce petit monde vibrant, vrombissant et merveilleux scelle sa destinée autour de cet arbre majestueux qui les accueille, les nourrit, les protège de ses racines jusqu'à sa cime. Une ode poétique à la vie où la nature est seule à s'exprimer.

La survie dans les zones désertiques exige un haut degré d'adaptation des animaux et des plantes. Pendant la journée, la chaleur est insupportable tandis que la nuit frigorifie tout. Après plusieurs semaines de sécheresse suivies de pluies tropicales, les masses d'eau du désert offrent quelques heures de répit à la vie. Le film montre les créatures de la région désertique au début de la saison des pluies, avec une mise en scène efficace des évènements. Tout d'abord, le narrateur explique les origines et les caractéristiques de la surface du désert. Puis, peu à peu, avec le réveil de la flore et de faune, une vie nouvelle profite cette l'apparition de la pluie.

Fruit d'un patient et minutieux travail d'investigation, Nature, le nouvel eldorado de la finance met en relief les mécanismes d'un système naissant qui pourrait se révéler une entreprise de tartufferie mondiale. Interrogeant financiers, experts et penseurs, le film confronte les points de vue antagonistes et multiplie les exemples concrets de populations et milieux naturels menacés par ces nouvelles pratiques. L'enquête dresse un vaste panorama des intérêts en jeu et des lobbies en action autour de ce "nouveau" capital naturel, se demandant au final quelles valeurs défendent réellement ceux qui attribuent un coût à la nature. Une nouvelle crise financière pourrait en effet résulter de la spéculation et de l'effondrement de ces nouveaux marchés...

Après avoir été directeur photo auprès d’Atom Egoyan, Peter Mettler est passé réalisateur avec ce documentaire, dans lequel il part à la poursuite des aurores boréales. Une œuvre saisissante qui s’inscrit, à l’instar des premiers Egoyan, comme un incontournable de la Nouvelle vague torontoise.

2019. Les crues printanières du Mississippi atteignent des niveaux records. En Louisiane, les habitants de Pierre-Part se préparent au pire. À moins d’un revirement de situation inattendu, les autorités locales seront bientôt contraintes d’ouvrir les vannes du déversoir de Morganza, afin de préserver d’une inondation certaine les villes de La Nouvelle-Orléans et de Bâton-Rouge. Foi et résilience sont les deux meilleures armes dont ils disposent encore, devant l’incertitude.