Let's get lost est un formidable portrait du célèbre trompettiste, chanteur de jazz, CHET BAKER décédé à l'âge de 58 ans en 1988. A travers les témoignages de ses proches, grâce à des extraits de films, à des concerts filmés, on découvre un homme extraordinairement beau, virtuose inspiré, novateur allant de succès en succès, reconnu comme un pair par les plus grands (Stan Getz, Charlie Parker, Gerry Mulligan, etc...). On s'attarde aussi sur l'autre visage de Chet Baker, complètement accro à la drogue, dont le reste de la vie fut une bataille contre cette dépendance. Son style de vie fût très erratique, combinant des moments musicaux merveilleux, des épisodes personnels douloureux. Plus encore que ses confessions sur sa vie privée, ce sont le souffle, le son toujours superbe, le chant évanescent, la plainte de ce musicien disloqué, détruit par la drogue, qui s'imposent. Ce portrait de Chet Baker mi ange, mi démon, cabossé par la vie se révèle bouleversant, unique.
Après avoir été directeur photo auprès d’Atom Egoyan, Peter Mettler est passé réalisateur avec ce documentaire, dans lequel il part à la poursuite des aurores boréales. Une œuvre saisissante qui s’inscrit, à l’instar des premiers Egoyan, comme un incontournable de la Nouvelle vague torontoise.
Quand elle appelle les secours pour signaler qu'on a tiré sur ses parents, Jennifer Pan devient le point de mire d'une affaire criminelle captivante.
8903 Empire est librement inspiré d’Empire, le film en noir et blanc d’Andy Warhol tourné en 1964, qui dure également huit heures. L’Empire de Warhol se résumait à un seul plan fixe de l’Empire State Building. Kevin Jerome Everson et son collaborateur Kahlil I. Pedizisai (qui officie comme réalisateur adjoint sur de nombreux films d’Everson) filment ici les allées et venues des gens devant une maison de vendeurs de crack située dans la rue d’Empire Street à Cleveland.