Gagner le second sommet du monde culminant à 8611 mètres d'altitude à la frontière sino-pakistanaise, le K2, par son arête sud-ouest, la plus difficile, c'est l'objectif que Bernard Mellet s'est fixé, au terme de deux années de préparation minutieuse. C'était la dernière expédition nationale française. 3 millions de budget, 1 400 porteurs, 25 tonnes de matériel dont 850 kg d'oxygène... Le tout financé par les restes du trésor de l'Annapurna et les ventes du livre du Maurice Herzog. Pour vaincre les 8760 mètres de cette voie royale mais encore vierge, il a sélectionné quatorze hommes parmi l'élite du moment. Au cours de l'expédition, Jean-Marc Boivin décollera en deltaplane du camp IV du K2, à 7600 mètres d’altitude. Un exploit qui sera finalement le seul de cette expédition achevée dans le mauvais temps, à 8 500 mètres et qui posera les bases de l’alpinisme de haut niveau des années quatre-vingt et quatre-ving-dix : la polyvalence...

En 1966, John Harlin II mourut alors qu'il tentait l'ascension la plus difficile d'Europe, la face nord de l'Eiger en Suisse. 40 ans plus tard, son fils John Harlin III, alpiniste expert et rédacteur en chef de l'American Alpine Journal, revient pour tenter la même ascension. Dans un décor d'une beauté naturelle écrasante, Les Alpes est une histoire vraie d'un courage extraordinaire. C'est le voyage intensément personnel d'un homme qui a toutes les raisons de ne pas gravir la mortelle face nord de l'Eiger, mais qui le doit. Présentant certaines des images IMAX les plus spectaculaires jamais vues, le film célèbre la beauté inégalée des Alpes et l'esprit indomptable des gens qui y grimpent.

Jerzy Kukuczka est aujourd'hui considéré comme le plus grand himalayiste de tous les temps. Il fut le second homme à conquérir les quatorze sommets de plus de 8000 mètres. Il a accompli cet exploit en 8 ans seulement, un record absolu, et en multipliant les hivernales et les voies nouvelles. Véritable force de la nature, il mourut tragiquement en 1989, faisant une chute de 3000 mètres lors d'une tentative d'ascension de la mythique face sud du Lhotse (8516 m). Ce film fort et émouvant retrace la vie, les exploits et la carrière d'une légende de l'alpinisme, d'un héros des temps modernes, grâce à des images inédites de ses expéditions.

Dans ce village aux rues de glace que l'hiver transforme en palais, il y a un petit garçon qui s'amuse de trente-six manières..." Ce film suit les rêves d'un enfant dans une station-village : pêcher à la ligne dans des torrents glacés , observer les touristes parisiens comme des curiosités, ski alpin comme un champion, sauter en parachute... Les joies de la vie à la montagne en hiver se présentent sous tous leurs aspects.

Une expédition italienne menée par Mario Vielmo part dans l'Himalaya avec l'objectif d'atteindre le sommet du Kangchenjunga (8586 mètres d'altitude) sans oxygène. Il s'agit de la troisième montagne la plus haute du monde après l'Everest et le K2, et l'une des plus difficiles. Arrivés sur place, Bibash Gurung, un jeune Sherpa de 24 ans, se joint à l'expédition. Après une ascension exténuante, dans un froid glacial, ils atteignent enfin le sommet du Kangchenjunga. Puis c'est l'épuisante descente nocturne qui doit commencer. Mais soudain, à 8200 mètres d'altitude, Mario Vielmo voit son ami, Bibash Gurung, disparaître dans une chute mortelle. Ce jour là, sur treize alpinistes arrivés au sommet, cinq ne reviendront jamais au camp de base. C'est l'une des plus grandes tragédies que cette montagne ait connue.

Le 12 mars 1987, le jeune alpiniste français Eric Escoffier prépare son équipement, très réduit en matériel et nourriture. Il part enchaîner en hivernale trois faces nord mythiques des Alpes : l'Eiger, le Cervin et les Grandes Jorasses en même temps que Christophe Profit parti, plus tôt. L'ascension du premier sommet, l'Eiger est lente, difficile et semée d'embûches. Il faut 17 heures pour atteindre le sommet. Sans reconnaître le terrain (il préfère improviser) l'alpiniste continue sur le Cervin. Lorsque la nuit tombe, l'inquiétude se fait sentir du côté de Zermatt, des secours s'organisent pour venir le chercher. Malgré son refus de redescendre "Escoff" qui perd un piolet en réceptionnant le sac contenant la lampe frontale envoyé depuis l'hélicoptère, se laissera hélitreuillé vers la vallée, à 300 mètres à peine du sommet. Christophe Profit, quelques heures plus tôt, réussira lui, l'enchaînement des trois sommets.

Que ressentent les sherpas lorsqu'ils entreprennent une expédition ? En les suivant, on découvre ici la face cachée de l'ascension. On les voit préparer l'itinéraire bien avant l'atterrissage des touristes occidentaux, aménager la cascade de glace de Khumbu et installer les camps de base. On les écoute aussi raconter leur histoire en attendant les himalayistes. Tourné dans des conditions extrêmes, ce documentaire est le fruit de cinq ans de collaboration entre deux équipes suisse et népalaise. La première ayant déclaré forfait à 6 000 m d'altitude, ce sont les cameramen-sherpas qui ont terminé le documentaire à plus de 7 600 m, là où le manque d'oxygène met en danger la vie humaine.

Après une longue discussion entre deux amis, un pari s'engage. Celui de réaliser un film animalier, en montagne, en seulement un an et sur des oiseaux de plus en plus rares et menacés, présents dans nos montagnes françaises.