Le voyage à travers les États-Unis de féministes françaises en compagnie de militantes américaines durant l'été 1971. Déjà se dessinent les dissensions entre des mouvements, les difficultés de l'amour libre et la tentation de la lutte armée

À travers l'amitié entre l'actrice Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos, leurs luttes et leurs images subversives, un hommage vibrant au féminisme « enchanté » des années 1970, joyeuses et foutraques.

En France, en moyenne, une femme est tuée par son compagnon ou ex-compagnon tous les deux jours et demi, soit cent vingt-cinq féminicides par an, officiellement. Elles sont tuées par arme blanche, par arme à feu, étouffées, battues ou torturées à mort, brûlées vives, noyées, défenestrées. Sarah Barukh a passé 10 ans avec la peur au ventre et les menaces quotidiennes. Refugiée chez ses parents, elle a réalisé que beaucoup de femmes n'avaient pas eu sa chance. Elle est vivante, quand tant d'autres sont mortes. À travers son histoire, mais aussi celles de toutes ces disparues, elle explore les causes de ce que l'ONU a récemment qualifié de "pandémie de l'ombre" et propose des solutions concrètes.

Révolutionnaire, la pilule RU-486 a permis d'avorter sans chirurgie, mais déchaîne des passions virulentes depuis près de trente ans. Avec son inventeur, le professeur Baulieu, retour sur un combat jamais achevé. En 1982, le médecin chercheur Étienne-Émile Baulieu, professeur à la faculté et conseiller du laboratoire français Roussel-Uclaf, démontre l'effet d'une pilule révolutionnaire, baptisée RU-486 (initiales de la maison mère), qu'il a conçue et qui permet d'interrompre une grossesse en deçà de sept semaines sans recourir à la chirurgie. Sept ans après la légalisation de l'avortement par Simone Veil, début 1975, sa découverte cristallise la fureur de ceux qui restent opposés à l'IVG, en France comme à l'étranger, et donne lieu à une incroyable bataille, qui fait toujours rage aujourd'hui.