La deuxième guerre mondiale. Les autorités françaises interdisent les partis politiques et les syndicats. En Algérie les dirigeants des organisations politiques et syndicales sont arrêtés et internés dans des camps de "surveillance" avec plus de 2 000 français et étrangers : militants communistes, syndicalistes, brigadistes, républicains espagnols et autres opposants au régime de Vichy. Le camp de Djenien Bourezg est l'un de ces camps, situé dans le Sud algérien et est l'un des plus redoutables. Un vieux militant de la cause nationale algérienne revient sur les lieux. Il souffle la cendre qui recouvre cette partie de l'histoire. Et par son biais, nous découvrons le dur combat des détenus du camp pour le respect et la dignité humaines, sous un commandement fascisant.

"La Colline Oubliée", adapté du roman éponyme de Mouloud Mammeri, raconte l'histoire de Tasga, un village isolé niché dans les montagnes de Kabylie, au temps où la Seconde guerre mondiale bouleverse la vie de la planète. On fait la connaissance de plusieurs de ses habitants, surtout des jeunes. Il y a Mokrane et Menach, étudiants en France et qui sont sur le point d'être mobilisés ; Mouh le berger ; Davda la voluptueuse, Aazi la gracieuse et future femme de Mokrane. Tous se trouvent plus ou moins à un tournant de leur existence…

En prison dans l’Algérie coloniale, peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, trois compagnons de cellule indigènes se font la belle. Une fois libres, ils s’en prennent à l’autorité représentée par la triade du caïd, du gendarme et de l’administrateur. "Vivre la condition coloniale, confiait Tewfik Farès, c’est quelque chose ! Ce n’est pas disserter sociologiquement ou historiquement. C’est la vie. Et je pense que tout est là-dedans. [...] Pendant cent trente ans, on attend. On retient. On refoule. On espère. En même temps, à différentes occasions, il y a des escarmouches, des troubles."

Rallia, une jeune fille de dix-neuf ans, a été adoptée par un couple de Suisses. Elle décide de se rendre dans les montagnes algériennes pour retrouver sa véritable mère dont elle ne connaît que le prénom : Keltoum. Dans une maison au mileu de nulle part, Rallia fait la connaissance de son grand-père et de sa tante Nedjma. Ils lui apprennent que sa mère travaille à El Kantara et qu'elle vient par le car tous les vendredi.

1995, Paris. Le colonel en retraite Raoul Duplan est trouvé chez lui, une balle dans la tête. Une lettre anonyme est envoyée aux enquêteurs : « Le colonel est mort à Saint-Arnaud ». 1957, Saint-Arnaud, est de l'Algérie : un jeune officier juriste, Guy Rossi, prend ses fonctions auprès du colonel Duplan. La machine des pouvoirs spéciaux et de la torture institutionnalisée se met tranquillement en route. Elle fera du jeune juriste un bourreau. Et elle rattrapera Duplan 40 ans plus tard.

1954. Alors que la rébellion gronde dans la vallée, deux hommes, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas algérien. Au cœur d’un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin.

Bab-El-Oued, quartier populaire d’Alger au lendemain des émeutes sanglantes d’Octobre 1988. Boualem, jeune ouvrier mitron dans une boulangerie du quartier, travaille dur la nuit et dort le jour. Un après-midi, il commet un acte « insensé » qui va mettre le quartier en émoi. Des jeunes, dirigés par Saïd, se mettent à la recherche du coupable de cet acte « provocateur » afin de lui infliger une punition exemplaire. Chronique d’un quartier, microcosme de contradictions, de manipulations, d’exclusion et de mal-vivre, avec en toile de fond la montée de l’intolérance. La violence s’installe et s’amplifie brusquement lorsque Yamina, la jeune soeur de Saïd est surprise rencontrant secrètement Boualem dont elle est amoureuse…

Un pauvre sauve un riche des cambrioleurs. en guise de remerciement, l'homme riche l'invite, lui et sa famille, à venir vivre dans son luxueux hôtel. La vie de la famille pauvre va basculer dans leur nouvelle maison.

Alors qu’il tente par tous les moyens de rester en dehors des bouleversements sanglants provoqués par la bataille d’Alger, Hassan, père de famille intègre et naïf, est inculpé de terrorisme sur un malentendu par l'armée française coloniale dans "Hassan Terro". Puis après s'être évadé dans "L'Évasion de Hassan Terro", Hassan est contraint de rejoindre cette fois-ci la résistance dans" Hassan Terro au Maquis".

Néfissa, étudiante à Alger, rentre l'été dans son village du sud. Son père veut la marier au maire mais elle souhaite continuer ses études. Affrontant son père et l'opinion des villageois qui ne la comprennent pas, elle décide de fuir vers Alger. Le berger Rabah la découvrant blessée et perdue dans les montagnes, la fait soigner par sa mère. Au contact de Nefissa, Rabat prend conscience de sa condition d'exploité et découvre les possibilités que lui offrent les coopératives de la révolution agraire. Les deux jeunes gens vont parcourir ensemble l'étape décisive qui va leur permettre d'échapper à l'obscurantisme et à l'exploitation. D'après le roman "Le vent du sud" de Abdelhamid Benahouga

Selim Mechoubine, jeune homme de 28 ans, est l’aîné d’une famille nombreuse. Dans le logement exigu qu’il partage avec ses parents, ses frères et ses sœurs… il occupe la cuisine, refuge de ses rêves et de ses nombreux phantasmes. Selim le greffier auprès du tribunal ou défilent les couples en instance de divorce..., veut se marier. Sa mère lui trouve « la perle rare ». Seulement voilà, la famille de la fiancée exige que le couple ait son propre toit... La mésaventure de Selim commence ; il se trouve confronté aux problèmes de la crise de logement qui le contraint à entamer une longue quête, des démarches, des demandes pour trouver la condition sine qua non à son mariage.

El Ouelf Essaïb (الولف صعيب) est une comédie écrite et réalisée par Mohamed Hilmi, sortie en 1990. Un compositeur de musique algérien et ses amis vivent une histoire trépidante, pleine de rebondissements.

Un groupe de femmes se dirige en colère vers le commissariat, elles s'y plaignent toutes du kidnapping de leur chats, commence une véritable enquête dirigée par l'inspecteur Tahar et son acolyte l'Apprenti...

En 1971, le gouvernement algérien nationalise les hydrocarbures. Les conséquences de cette décision sur la communauté des Algériens en France sont nombreuses. La famille Galti est en proie à ces problèmes conjoncturels. Le père, Khaled, ancien membre du F.L.N. en France, n'échappe pas à la sentence. Sharazade, sa femme et sa compagne de combat, se retrouve partagée entre son rôle d'épouse, de mère et la nostalgie d'un pays et d'un passé révolu. Quant au fils Karim, victime du déchirement socioculturel, il ne lui reste plus que le refus.

L'Ancien coéquipier du célèbre inspecteur Tahar, "l'Apprenti" devenu l'inspecteur Yahia va mener sa dernière enquête dans la ville de Béjaïa, mais la surprise à la fin est inattendue. Sorti en 1999, ce long-métrage est dédié au défunt acteur Hadj Abderrahmane, qui a interprété l'inspecteur Tahar dans les années 60 et 70.

"Poussières de Juillet", réalisé en 1967 par Hachemi El-Chérif.est tiré d'un poème de Kateb Yacine. "On avait fait un film sur le retour des cendres de l’Émir Abdelkader, en Algérie. C'était l'occasion de faire un film sur les ancêtres avec M'hamed Issiakhem. Il a dessiné des plaques de verres sur la base de mes textes. Ensuite on a fait collaborer des acteurs. C'était un film qui nous a coûté en tout 300 dinars, preuve qu'on pouvait faire du travail pour la télévision sans trop d'argent. Nous avons gagné deux premiers prix internationaux au festival de Belgrade. On a laissé l'original du film aux Égyptiens à Alexandrie et ils l'ont perdu. On a gardé une copie mais avec le temps je me demande ce qu'elle est devenue, parce qu'il n'y a pas même eu une projection, on dit qu'elle ça existe encore, mais je ne sais pas dans quel état. " Kateb Yacine, le 28 juillet 1986, entretien avec Arlette Casas.

Rayan, un jeune boxeur français d'origine algérienne, perd sa mère. Comme le veut la tradition, il se doit d'accompagner sa dépouille dans son pays natal. Là-bas, il y rencontre pour la première fois sa famille, gérée de manière patriarcale par son oncle. Au gré des discussions, Rayan comprend qu’il existe un lourd conflit familial. Pour lui, un nouveau combat débute.

En Algérie, au début du XXe siècle, un village en Kabylie est contraint de fuir l'oppression française pour se réfugier dans une montagne aride. Baya, la fille du saint patron du village, reçoit une bourse de louis d'or : "la ddiya", le prix de l'assassinat de son époux. Sa communauté voudrait que cet argent serve à payer l'impôt de guerre afin de récupérer ses terres. Baya incarne ainsi une certaine forme d'honneur qui va motiver les paysans à construire un village dans la montagne.

Dans les années 70, quartier de la Goutte d’or, trois amis d’origine algérienne : Poulou (Malek KATEB), un boxeur raté, Amar (Rabah LOUCIF), le plus maladroit des voleurs, et Jibé (Ahmed BENAISSA), écrivain public auprès de compatriotes illettrés dont il connaît la vie en détail. Comme il ne trahit aucun de leurs secrets, il bénéficie d’un grand prestige dans les bistrots où il exerce. Tous trois mènent une vie désinvolte et se procurent de l’argent par des moyens illicites. Ce n’est qu’au moment du départ de Poulou et Amar que Jibé comprend son isolement et sa marginalisation. Les images aussi bien que les sons contribuent à renforcer le sentiment que Paris est une ville où il est à la fois chez lui et terriblement étranger.

Farida retourne pour la première fois depuis son enfance dans l’Algérie natale de son père. Elle y redécouvre la maison de sa grand-mère en pleine campagne. La nuit venue, elle est visitée par une étrange créature qui hante la famille depuis des années.