Là-bas en métropole, la guerre. Ici, en Algérie, la vie continue presque comme avant… Entre les deux, il y a la mer. Qui protège et qui fait rêver. Trois adolescents - appartenant aux trois communautés religieuses en présence (juive, musulmane et chrétienne) - Benjamin, Kateb et Antoine n’auraient jamais dû se rencontrer. Seulement voilà, ils partagent la même passion : le football ! Alors ils font fi des regards de travers qui s’étonnent de leur exceptionnelle amitié. Trois jeunes garçons insouciants jusqu’au jour où Vichy abroge le décret Crémieux. Et voilà que Benjamin perd ce que n’a jamais réussi à obtenir Kateb : la nationalité française ! Et voilà que Kateb rappelle à Benjamin qu’il a bien tort de se sentir blessé, à quoi bon être français . Et voilà qu’une question apparemment abstraite prend dans l’histoire de ces trois-là une résonance terriblement concrète. Aura-t-elle raison de leur amitié ?

Alors qu’il tente par tous les moyens de rester en dehors des bouleversements sanglants provoqués par la bataille d’Alger, Hassan, père de famille intègre et naïf, offre sans le savoir, l’hospitalité à un moudjahid activement recherché par l’armée française. Une série d'événements et de quiproquos le catapulte très vite au devant de la scène, le présentant sous le pseudonyme de “Hassan Terro”, grand terroriste fictif qui aurait juré la perte de l’armée française…

"La Colline Oubliée", adapté du roman éponyme de Mouloud Mammeri, raconte l'histoire de Tasga, un village isolé niché dans les montagnes de Kabylie, au temps où la Seconde guerre mondiale bouleverse la vie de la planète. On fait la connaissance de plusieurs de ses habitants, surtout des jeunes. Il y a Mokrane et Menach, étudiants en France et qui sont sur le point d'être mobilisés ; Mouh le berger ; Davda la voluptueuse, Aazi la gracieuse et future femme de Mokrane. Tous se trouvent plus ou moins à un tournant de leur existence…

Dans la ville de Constantine, les amours contrariés de deux étudiants : Houria, orpheline de père, issue d'un milieu pauvre et traditionnel et Noureddine, fils d'une famille aisée, influencée par le mode de vie occidental. Les frères de Houria la surveillent étroitement et veulent la marier à un cousin germain. La jeune femme fait alors une fugue et, lorsqu'elle retourne au foyer Noureddine la demande courageusement en mariage. Mais, alors que la famille de Houria accepte, c'est, plutôt cette fois-ci, la fille qui refuse…

"Rupture est un regard sur une période complexe et mal connue de l'histoire récente de l'Algérie, celle des années trente, une époque où commençait à s'affirmer une conscience politique. J'ai voulu comprendre comment et par quel miracle, malgré les petites révoltes individuelles et collectives qui avaient échoué par le passé, l'unité du peuple algérien s'était forgée autour de la reconquête de l'indépendance. Les principaux personnages qui ont oeuvré, chacun à leur manière, pour cette idée, sont des hommes qui ont toujours vécu dans l'ombre et l'oubli. Et c'est ainsi que j'ai essayé à travers ce film de rendre hommage à tous ceux qui ont tout abandonné pour se consacrer à une cause qu'ils estimaient juste." Mohamed Chouikh

Le quotidien et les tribulations d'habitants hauts en couleurs dans le millénaire quartier populaire de la Casbah d'Alger.

Portrait de Si Mohand U M’hand, poète algérien d'expression amazigh de la fin du siècle dernier, un destin tragique marqué du sceau de l’errance et de la révolte. Refusant tout compromis, il a vécu dans l’insoumission au nouvel ordre qu’impose la présence coloniale française en Algérie.

Maamar (Sid Ali Kouiret), un jeune pêcheur travaillant dans un petit port dans l’Ouest algérien est contraint de vendre quotidiennement au rabais sa marchandise à Si Khelifa (Abdelhalim Rais), propriétaire de nombreux camions et d’une conserverie où travaillent les épouses des pêcheurs. Il fait une drôle de rencontre. Alors qu’il revient de pêche, couffin en main, il assiste à un accident de voiture. En effet, une auto percute un arbre avec à bord une magnifique fille «Hayat» ayant perdu connaissance. Maamar l’extirpe de la voiture et la sauve. C’est à ce moment précis, qu’il se rend compte de l’existence d’un autre monde. Comme réveillé d’un long sommeil, il constate que cette exploitation ne peut plus durer. Il quitte sur un coup de tête son village et sa femme Laâlia (Fatima Belhadj) pour une durée de trois ans. Il se retrouve dans la capitale qu’il quitte pour regagner son village et mener une action salvatrice …

En pleine guerre d'Algérie en 1957, des combattants (fidayounes) avec l’aide d’un médecin, résistent à l’intervention française.

Les pérégrinations des enfants d'un quartier populaire d'Alger, pour qui la vie passe, insouciante et simple à la fois. Nous sommes à la veille de novembre 1954, le début de la guerre d'indépendance d'Algérie. Ils seront propulsés dans le monde adulte engagé dans la guerre.

Des terroristes font exploser le consulat d’un pays arabe, avant qu’un journaliste ne découvre un complot plus vaste. Le film est tiré de "Scorpion, autopsie d’un complot" d’Etienne Bolo et Alain Jaubert (Balland, 1978), où il est question d’un complot visant l’Algérie, après la nationalisation des hydrocarbures, durant le septennat de Valéry Giscard d’Estaing.

Au début des années 70, Lakhdar un paysan algérien est contraint de quitter sa terre désertique et sa famille pour la France mais l'immigration lui pèse et il rêve de retour. Ce jour arrive, il se promène dans Paris, les évènements en décident autrement.

L'Ancien coéquipier du célèbre inspecteur Tahar, "l'Apprenti" devenu l'inspecteur Yahia va mener sa dernière enquête dans la ville de Béjaïa, mais la surprise à la fin est inattendue. Sorti en 1999, ce long-métrage est dédié au défunt acteur Hadj Abderrahmane, qui a interprété l'inspecteur Tahar dans les années 60 et 70.

Dans un village en l'Algérie intérieure, un charbonnier, ancien maquisard de l'ALN, voit son activité menacée par l'apparition du gaz. Il lui faut désormais chercher du travail en ville. Durant son absence, son épouse est, de son côté embauchée dans une usine proche. Lorsqu'il revient au village, sa vision se modifie progressivement : il participe à la réforme agraire initiée par les autorités politiques...

En Algérie en 1954 dans un village des Aurès règne la misère sur les paysans mis en servitude par les administrateurs coloniaux et des Algériens possédants. Noua, amoureuse du fils d'un paysan dépossédé de ses terres, doit être vendue à un riche propriétaire

"Yasmina" filmé en 1961 en pleine guerre d'Algérie raconte l'histoire d’une petite algérienne avec sa poule et sa famille dont le père à été tué dans un bombardement de l'armée coloniale d'occupation française. La famille après un long périple se dirige vers les camps de réfugiés à la frontière tunisienne. Produits par le Service Cinéma du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) en pleine guerre d'indépendance, ces films étaient destinés à réinformer la population et l'opinion publique internationale sur les exactions commises par l'armée française coloniale : tortures, arrestations et exécutions arbitraires, bombardements au napalm, incendies dans les douars, villages entiers rayés de la carte etc. que les médias français qualifiaient de campagne de "pacification". Ces derniers censurant ou réorientant toutes images pouvant nuire au récit colonial.

Un paysan Kabyle, Arezki, recueille un jeune étranger mourant et s'acharne tout l'hiver à lutter contre la mort qui le guette. Pendant sa convalescence, le jeune homme, Larbi, noue une tendre et discrète liaison avec la fille du paysan. Guéri, Larbi rentre chez lui en promettant de revenir. Quelques mois plus tard, Arezki découvre que sa fille est enceinte. Le sens de sa vie, désormais, se réduit au seul objectif de venger son honneur bafoué ; il part à la recherche de Larbi. Pendant ce temps, Larbi revient épouser la jeune fille..."Machaho" est le début de la formule rituelle "Machaho tellem chaho" par laquelle les vieilles femmes kabyles commencent la narration des contes.

L’histoire de Hassan, l’homme à tout faire dans l’auberge de sa soeur Aïcha, veuve et sans enfant. Toute une série d’incidents, de malentendus, vont émailler son train-train quotidien dans lequel on le trouve tour à tour chauffeur, serveur, soudeur, etc. Mais, il refuse de se soumettre à tout ce qui n’est pas conforme à l’idée qu’il se fait de la société et des choses…

"Histoires de la Révolution" raconte en 3 parties par 3 réalisateurs différents la lutte d'indépendance du peuple algérien après 130 ans de colonisation française : Ahmed Bedjaoui "Les Fedayines", Rabah Laradji "La Bombe", Sid Ali Mazif "Le Messager".

Farida retourne pour la première fois depuis son enfance dans l’Algérie natale de son père. Elle y redécouvre la maison de sa grand-mère en pleine campagne. La nuit venue, elle est visitée par une étrange créature qui hante la famille depuis des années.