Pour la première fois, Amin, 36 ans, un jeune réfugié afghan homosexuel, accepte de raconter son histoire. Allongé les yeux clos sur une table recouverte d’un tissu oriental, il replonge dans son passé, entre innocence lumineuse de son enfance à Kaboul dans les années 1980 et traumatismes de la fuite de sa famille pour la Russie pendant la guerre civile, avant la prise du pouvoir par les talibans.

Un film fait de documents, de films d'amateurs, de courrier privé, d'interviews eux produits en 1998, sur l'émigration de Juifs Allemands et Autrichiens, vers la ville de Shanghai. Seul endroit à l'époque, qui ne demandait pas aux émigrants de visas d'établissement, grace à son statut de ville internationale divisée en plusieurs secteurs. À part quelques émigrés ayant de l'argent, mis à l'abris très tôt en Suisse, ces émigrés arrivèrent à Shanghai particulièrement démuni. Jusqu'à l'invasion par les troupes Japonaises, les émigrés s'intégrèrent dans la vie économique de la ville , qui était alors, la ville la plus cosmopolite du monde (d'après les interviews des témoins).

Pour certains touristes britanniques peu fortunés, Calais ça signifie les vacances à bon marché et les produits détaxés. Pour d’autres “voyageurs”, venus de pays tourmentés, c’est la dernière étape (Sangatte) avant d’atteindre la Terre promise. Le film offre une confrontation saisissante entre ces deux mondes que tout sépare. Perdus au milieu de ces allées et venues, il y a aussi quelques Anglais qui se sont installés à Calais en espérant y faire des affaires et qui finalement se retrouvent endettés. Et tous semblent désemparés, pris au piège de la modernité dans cette ville de transit.