Le beurre n'a jamais eu autant de succès. Avec 8 kilogrammes par an et par personne, les Français en sont d'ailleurs les plus gros consommateurs dans le monde. Pourtant, l'histoire de cet or jaune fût chaotique. Les Vikings le font connaître en France, et le beurre finit par investir toutes les cuisines. Dans les années 1970, Paul Bocuse ne jure que par lui, puis le beurre est accusé de tous les maux et jugé nocif pour la santé jusqu'à son retour en grâce. Il existe un autre pays où le beurre est un roi incontesté : c'est l'Inde. Le ghee, un beurre clarifié, aurait des vertus médicinales et une très grande valeur spirituelle.
Si l'on connaît depuis longtemps les conséquences de l'alimentation sur notre santé physique, des chercheurs en neuro-nutrition ont récemment révélé que notre état mental est lui aussi influencé par ce que nous mangeons, et ce dès la gestation. Les femmes enceintes se nourrissant de junk-food, riche en gras, en sucre et pauvre en nutriments, donneraient davantage naissance à des enfants colériques. Ce que nous avalons modifierait donc la chimie de notre cerveau, entraînant des répercussions sur nos humeurs, notre mémoire et même, selon certains chercheurs, sur nos décisions. Mais sommes-nous les seuls maîtres de nos choix alimentaires ?
Une épidémie se répand dans le monde entier. Elle se nomme obésité et certains la qualifient de bombe à retardement. Comment l'enrayer ? Ce documentaire propose une investigation à contre-courant, un voyage hors norme pour mettre fin aux idées préconçues et démêler le vrai du faux. Car face aux soi-disant remèdes miracles, des chercheurs recherchent les causes pour proposer de nouveaux traitements.
Fat Fiction révèle comment le gouvernement des États-Unis s'est appuyé sur des preuves douteuses pour soutenir l'une des recommandations de santé publique les plus dommageables de l'histoire de notre pays: le "régime faible en gras".
Au milieu des années 1990, des milliers de bovins meurent dans les étables. Malformations des veaux, fausses couches des vaches et problèmes de stérilité déciment les troupeaux. Les agriculteurs eux-mêmes ne sont pas épargnés et rencontrent de graves problèmes de santé. Un éleveur de porcs danois a comparé sur plusieurs années les taux de pesticide dans l'alimentation de ses animaux et ceux de malformations des porcelets. Des chercheurs français, eux, ont mené une étude méthodique sur le problème. Les très longues et laborieuses analyses entreprises finissent par aboutir : les bêtes malades présentent dans leur organisme un taux très élevé de glyphosate – principe actif du Roundup, le désherbant le plus vendu au monde. Or, l'immense majorité des rations servies aux bêtes dans le nord de l'Europe proviennent de céréales OGM importées d'Amérique, dont les graines contiennent de grandes quantités de cet herbicide.