Yuichiro Miura, un skieur japonais, a rêvé de littéralement skier sur le mont Everest. Il prévoyait de skier quelque 8 000 pieds sur un glacier glacé à un angle de 40 à 45 degrés, à partir du niveau de 26 000 pieds près du sommet. Le documentaire relate cet exploit incroyable et l'énorme tâche de gravir l'Everest lui-même. Le narrateur lit le journal que le skieur a tenu personnellement. Le film a été produit par le cinéaste canadien Budge Crawley avec les images réalisées pour le documentaire japonais original de 1970 (Eberesuto dai kakko). Crawley a remporté l'Oscar du meilleur long métrage documentaire pour cette photo.

L'incroyable aventure de Guido Magnone, commence étrangement sur les bords du canal de l'Ourcq parmi un groupe de gamins qui rêve de nager. Guido, le fils de "rital" solitaire, plonge pour se faire remarquer, réussit, y prend goût, bat son premier record, collectionne les médailles. Parallèlement, il dessine, se présente aux Beaux-arts, est accepté à bras ouverts et se lie d'amitié avec les sculpteurs César et Féraud. Au sortir de la guerre, lors d’un séjour de santé à Chamonix, c'est le coup de foudre pour la montagne, l'escalade. L'ascension de Guido donne désormais le vertige. Il prend d'assaut la face Ouest des Drus, puis le Fitz Roy et la Tour de Mustagh, des sommets réputés impossibles. Il côtoie les plus grands, Lionel Terray, Maurice Herzog, et participe à l'expédition du Makalu, caméra au poing, ou encore à celles du Jannu et du Chacraraju. Plus tard, la cinquantaine révolue, Guido raccroche les mousquetons et participe à la fondation de l'UCPA